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Double Cross

Can. 1994. Drame policier de Michael Keusch avec Patrick Bergin, Kelly Preston, Jennifer Tilly. Dans un bled du Nevada, le propriétaire d'un club-vidéo est harcelé par les sbires du prétendu père d'une femme avec laquelle il a passé la nuit. Scénario au traitement plus ludique que tragique. Réalisation manquant de punch. Impasse narrative de la conclusion. Interprétation inégale.

13 ans +
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Double Cross (Double Cross)

13 ans + 13 ans +

Can. 1994. Drame policier de Michael Keusch avec Patrick Bergin, Kelly Preston, Jennifer Tilly.

Dans un bled du Nevada, le propriétaire d'un club-vidéo est harcelé par les sbires du prétendu père d'une femme avec laquelle il a passé la nuit. Scénario au traitement plus ludique que tragique. Réalisation manquant de punch. Impasse narrative de la conclusion. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Canal +
Dans un bled du Nevada où il compte ouvrir un club-vidéo, Jack Conealy est victime d'un accrochage. Vera, la responsable de l'accident, le supplie de prétendre que son père était au volant. Lorsqu'elle se rend compte, après avoir passé la nuit avec lui, que Jack tient à s'installer dans la région, la belle semble perturbée. A peine son magasin ouvert, Jack est harcelé par les sbires du prétendu père de Vera.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'ambiance de ce film tranche quelque peu avec la production actuelle en matière de polars de série. Il est vrai qu'en général ces derniers semblent plus inspirés par la démonstration d'actes de violence que par l'exploration des méandres d'une intrigue à rebondissements multiples. Cependant, alors que les héros des films noirs hollywoodiens des années 40 étaient confrontés à des destins implacables, leurs descendants de DOUBLE CROSS font plutôt pâle figure en subissant machinalement les règles d'un scénario plus porté sur le ludisme que sur la grandeur tragique. Par rapport à un BODY HEAT ou à un RED ROCK WEST, films auxquels on songe immédiatement au vu du déroulement du récit, il manque ici de ce punch sarcastique et nostalgique souvent caractérisé par des dialogues au rasoir, des éclairages obliques, des impressions d'étouffement,... Cette absence de souffle amène le réalisateur à s'empêtrer dans les redites d'une conclusion qui sent l'impasse narrative. Les acteurs évoluent inégalement dans leurs stéréotypes.

Texte : Christian Depoorter

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