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Délits flagrants

Fr. 1994. Documentaire de Raymond Depardon . Comparution devant un substitut du procureur de quatorze personnes prises en flagrant délit d'actes de délinquance mineure. Exercice impressionnant de cinéma-vérité à la fois divertissant et instructif. Travail de synthèse remarquable. Nombreux passages révélateurs. Certains témoignages empreints d'humour. Technique minimaliste.

Général
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Délits flagrants (Délits flagrants)

Général Général

Fr. 1994. Documentaire de Raymond Depardon .

Comparution devant un substitut du procureur de quatorze personnes prises en flagrant délit d'actes de délinquance mineure. Exercice impressionnant de cinéma-vérité à la fois divertissant et instructif. Travail de synthèse remarquable. Nombreux passages révélateurs. Certains témoignages empreints d'humour. Technique minimaliste.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Aska
Au Palais de justice de Paris, quatorze personnes arrêtées en flagrant délit d'actes de délinquance mineure par la police défilent devant un substitut du procureur qui leur notifie les infractions reprochées. S'ensuit l'interrogatoire pendant lequel s'engage un dialogue entre l'autorité judiciaire et les prévenus, qui tentent de justifier leurs actes ou de se défendre des accusations portées contre eux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Poursuivant sa série de documentaires sur les institutions après FAITS DIVERS dans un commissariat de police et URGENCES dans un hôpital psychiatrique, Raymond Depardon montre cette fois le fonctionnement de l'appareil judiciaire. À partir d'une vingtaine d'heures de rushes, tournés à l'aide d'une technique minimaliste, le cinéaste a accompli un travail de synthèse remarquable, ne conservant que les témoignages de 14 déférés sur les 86 qui avaient accepté d'être filmés. Bien que ce procédé paraisse a priori aride, il en résulte un exercice impressionnant de cinéma-vérité, à la fois divertissant et instructif, où la gravité des situations est tempérée par un humour parfois involontaire. En effet, les protagonistes de ce théâtre du réel ont souvent tendance à cabotiner, les uns pour prendre contenance ou tenter de déguiser les faits, les autres pour asseoir leur autorité. Mais, de ces duels verbaux se dégagent de nombreux passages révélateurs.

Texte : Jean Beaulieu

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