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Corridor (Koridorius)

Litu. 1994. Drame poétique de Sharunas Bartas avec Katerina Golubeva, Viacheslav Amirhanian. Évocation de fragments de vie et de souvenirs de diverses personnes vivant dans un immeuble décrépit dans une ville dévastée. Oeuvre sans structure narrative et sans dialogues mêlant documentaire et poésie. Atmosphère onirique. Images glauques. Absence de jeu dramatique des interprètes.

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Corridor (Koridorius)

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Litu. 1994. Drame poétique de Sharunas Bartas avec Katerina Golubeva, Viacheslav Amirhanian.

Évocation de fragments de vie et de souvenirs de diverses personnes vivant dans un immeuble décrépit dans une ville dévastée. Oeuvre sans structure narrative et sans dialogues mêlant documentaire et poésie. Atmosphère onirique. Images glauques. Absence de jeu dramatique des interprètes.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Par la fenêtre d'un immeuble décrépit, un homme regarde une ville morne et polluée, tandis qu'un jeune homme et une jeune femme se remémorent des épisodes de leur enfance. Pendant que dehors les gens semblent marcher comme du bétail et lutter contre la désolation, d'autres locataires de l'immeuble improvisent une fête, chantent et dansent dans une folle exubérance jusqu'à l'épuisement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans son second long métrage, Bartas pousse encore plus loin sa recherche entreprise dans TROIS JOURS, c'est-à-dire traduire l'air du temps de son pays. Pour ce faire, il se dégage de toute contrainte narrative et explore des voies tracées par d'illustres cinéastes de l'Europe de l'Est tels Andrei Tarkovski, Bela Tarr ou Aleksander Sokourov. À la limite de l'asphyxie, Bartas filme des gens et des lieux dans une lumière glauque, de façon un peu décousue en mêlant documentaire et poésie. La bande sonore, extrêmement travaillée, se compose exclusivement de morceaux musicaux joués en direct ou provenant d'un poste de radio ou d'un magnétophone, de fredonnements des personnages, de voix lointaines, de cris d'animaux et de bruits de la rue. Les comédiens se refusent à pratiquer tout jeu dramatique, se contentant de vivre en silence devant la caméra. Certes, l'exercice déroutera plus d'un spectateur, mais si on se laisse imprégner par ce cinéma contemplatif et primitif, qui n'est pas étranger aux premières oeuvres des frères Lumière, certaines de ses images sauront s'imposer à notre mémoire.

Texte : Jean Beaulieu

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