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Cendres et soleil

Can. 1994. Documentaire de Stéphane Drolet . En mars 1991 au Mali, le dramaturge Falaba Issa Traoré entraîne un jeune cinéaste dans une expédition à travers sa mémoire et celle de son peuple. Ambitieux périple à la fois géographique et spirituel. Ensemble fort sympathique. Mise en scène platement fonctionnelle. Narration manquant de naturel.

Général
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Cendres et soleil (Cendres et soleil)

Général Général

Can. 1994. Documentaire de Stéphane Drolet .

En mars 1991 au Mali, le dramaturge Falaba Issa Traoré entraîne un jeune cinéaste dans une expédition à travers sa mémoire et celle de son peuple. Ambitieux périple à la fois géographique et spirituel. Ensemble fort sympathique. Mise en scène platement fonctionnelle. Narration manquant de naturel.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
ONF
Producteurs :
En mars 1991, alors qu'il se trouve au Mali pour tourner un film avec son ami le dramaturge et cinéaste Falaba Issa Traoré, le Québécois Stéphane Drolet assiste à une insurrection populaire qui met fin à vingt-trois ans de dictature militaire. Ayant recouvré le droit de parole, Falaba propose alors à Stéphane un nouveau projet. Il s'agit de provoquer une confrontation entre lui, Falaba, et son ancien ami Yoro Diakité qui, en 1968, avait participé au renversement du gouvernement socialiste par l'armée. Or, Yoro est mort en 1973 dans le camp de prisonniers qu'il a lui-même fait construire. A bord d'une camionnette vétuste, l'artiste malien entraîne alors Stéphane dans une expédition à travers sa mémoire et celle de son peuple.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce premier film du gagnant de la Course Amérique-Afrique en 1989, on retrouve bon nombre d'ingrédients propres aux reportages dans ce type de compétition, y compris et surtout une narration qui agace par son mai que de naturel. En dépit d'une profonde implication émotive de la part de Falaba Issa Traoré et d'une évidente bonne volonté de la part de l'équipe, les ratés de cet ambitieux périple à la fois géographique e spirituel ont déteint sur la structure même du film. En fait, Drolet s'est contenté de filmer assez platement tout ce qui est survenu lors du voyage et ce, sans rien retrancher. Du coup, l'échec de l'entreprise devient celui du film. Néanmoins, l'ensemble apparaît fort sympathique et contribue à mieux faire connaître les coutumes ancestrales et les problèmes politiques de cette magnifique contrée.

Texte : Louis-Paul Rioux

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