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Bonheur aigre-doux (Double Happiness)

Can. 1994. Comédie dramatique de Mina Shum avec Sandra Oh, Alannah Ong, Stephen Chang. Une jeune Sino-Canadienne de Vancouver qui désire vivre à l'américaine fait face à l'opposition de son père traditionaliste. Sujet traité avec délicatesse. Traitement souvent original. Rôles secondaires hauts en couleur. Jeu sensible de la protagoniste.

Général
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Bonheur aigre-doux (Double Happiness)

Général Général

Can. 1994. Comédie dramatique de Mina Shum avec Sandra Oh, Alannah Ong, Stephen Chang.

Une jeune Sino-Canadienne de Vancouver qui désire vivre à l'américaine fait face à l'opposition de son père traditionaliste. Sujet traité avec délicatesse. Traitement souvent original. Rôles secondaires hauts en couleur. Jeu sensible de la protagoniste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Récompenses
Jade, une jeune Sino-Canadienne qui vit avec ses parents dans la banlieue de Vancouver, éprouve désormais le désir de voler de ses propres ailes. Et elle entend bien, pour ce faire, embrasser le mode de vie nord-américain, au grand dam de son père autoritaire qui voit en elle la future épouse d'un homme de sa nationalité. Ses aspirations de comédienne, ainsi que son flirt avec un étudiant de race blanche, risquent de détruire définitivement ses rapports avec sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier film de la Coréenne Mina Shum soulève avec délicatesse le thème de l'intégration des immigrants de seconde génération pris entre la tradition et le modèle social dans lequel ils évoluent. Ambitieuse et assumant son parti pris, la réalisation n'est cependant pas sans quelques petits défauts, chargée qu'elle est d'audaces parfois mal calculées. Si plusieurs choix de direction s'avèrent discutables, plusieurs originalités de mise en scène (commentaires adressés à la caméra, scènes oniriques,...) permettent néanmoins au film d'atteindre un certain équilibre entre son sujet et sa forme. Pour leur part, les personnages sont à la merci de la subjectivité autobiographique. Ainsi le père est dépeint tout d'un bloc, sans que son obstination soit justifiée, alors que sa fille apparaît transparente et cohérente dans son besoin d'émancipation. Ce règlement de comptes affectueux auquel s'est livré la réalisatrice est heureusement tempéré par certains rôles secondaires hauts en couleur. Quant à l'héroïne, elle est décrite avec beaucoup de finesse et interprétée avec une égale sensibilité par la jeune Sandra Oh.

Texte : Martin Bilodeau

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