L’AVIS DE MEDIAFILM

Disons-le d'emblée, ce qui sauve le film de la médiocrité la plus totale, c'est la qualité de l'interprétation, en particulier celle de Jeff Goldblum dont le jeu excentrique et la fébrilité trouvent un exutoire parfait dans le fantastique. Malgré qu'ils soient bien conçus, les effets d'éclairage et les trucages digitaux, qui illustrent les diverses projections mentales, manquent néanmoins d'originalité. La production souffre aussi, et surtout, de la pauvreté d'un scénario prévisible au possible et d'un manque flagrant de rythme dans l'enchaînement des scènes. Une touche d'humour se glisse dans l'épilogue (présenté après le générique de fin) mais le reste du film se veut sérieux comme la mort. Vu l'incompétence affichée par ses créateurs, le résultat s'avère surtout ennuyant comme la pluie.

Texte : Johanne Larue