Go to main content
5

Aux bons soins du docteur Kellogg (The Road to Wellville)

É.-U. 1994. Comédie de moeurs de Alan Parker avec Matthew Broderick, Anthony Hopkins, Bridget Fonda. En 1907, un jeune couple séjourne dans un sanatorium où il suit une cure de santé aux méthodes farfelues. Récit inspiré de la vie de John Harvey Kellogg. Satire facile et pesante. Mise en scène luxueuse. Talent des interprètes mal utilisé.

13 ans +
5

Aux bons soins du docteur Kellogg (The Road to Wellville)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1994. Comédie de moeurs de Alan Parker avec Matthew Broderick, Anthony Hopkins, Bridget Fonda.

En 1907, un jeune couple séjourne dans un sanatorium où il suit une cure de santé aux méthodes farfelues. Récit inspiré de la vie de John Harvey Kellogg. Satire facile et pesante. Mise en scène luxueuse. Talent des interprètes mal utilisé.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
En 1907, les Lightbody vont séjourner au sanatorium du docteur John Harvey Kellogg afin d'y suivre une cure de santé. Prônant l'abstinence sexuelle, le médecin s'empresse d'abord de séparer les deux époux, pour ensuite les soumettre à une batterie de traitements thérapeutiques relevant parfois de la plus haute fantaisie. Pendant ce temps, des entrepreneurs peu scrupuleux s'associent avec un des fils adoptifs de Kellogg en vue d'utiliser son nom pour mettre sur le marché un ersatz des céréales qui ont rendu son père riche et célèbre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Faisant écho de façon farfelue à la mode actuelle des cures rajeunissantes, le sujet aurait pu fournir matière à une satire réjouissante sur l'obsession de la santé et de la forme physique. Malheureusement, le luxe incroyable des moyens mis en oeuvre dans la mise en scène n'a d'égal que la pauvreté du scénario. Alan Parker ratisse large dans le domaine de l'humour pesant, ne reculant devant aucun gag facile à caractère scatologique ou sexuel. Sa caméra se montre aussi complaisante que sa plume, s'attardant volontiers et lourdement sur des détails vulgaires. L'habileté technique de la mise en scène demeure pourtant indéniable, tout comme le soin apporté à la reconstitution d'époque. Les interprètes gâchent leur talent dans cette mauvaise farce.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3