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A Man of No Importance

G.-B. 1994. Drame psychologique de Suri Krishnamma avec Albert Finney, Tara Fitzgerald, Brenda Fricker. Dans les années 1960 à Dublin, un conducteur d'autobus vit des moments difficiles alors qu'il songe à monter une pièce d'Oscar Wilde avec certains de ses passagers. Ensemble atypique au charme certain. Ton tragi-comique. Mise en scène au rythme variable. Remarquable performance d'A. Finney.

Général
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A Man of No Importance (A Man of No Importance)

Général Général

G.-B. 1994. Drame psychologique de Suri Krishnamma avec Albert Finney, Tara Fitzgerald, Brenda Fricker.

Dans les années 1960 à Dublin, un conducteur d'autobus vit des moments difficiles alors qu'il songe à monter une pièce d'Oscar Wilde avec certains de ses passagers. Ensemble atypique au charme certain. Ton tragi-comique. Mise en scène au rythme variable. Remarquable performance d'A. Finney.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Dans les années 60 à Dublin, Alfie, un conducteur d'autobus, songe à monter avec certains de ses passagers la pièce «Salome» d'Oscar Wilde dont il admire l'oeuvre. Apercevant un jour la jolie Adele, Alfie lui propose illico le rôle principal. Mais peu après, il apprend brutalement que la jeune fille n'est pas aussi pure et virginale qu'il se l'était imaginée. Cette troublante révélation incite Alfie à afficher publiquement son homosexualité, à ses risques et périls.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'entrée de jeu, précisons que le titre de ce film paraphrase celui d'une pièce d'Oscar Wilde, "A Woman of No Importance". L'homme dont il est question ici n'est donc pas insignifiant. Au contraire, grâce à son enthousiasme contagieux et à son affabilité, il est apprécié et respecté de tous. En fait, son principal problème réside dans sa grande naïveté, si bien qu'il ne perçoit pas le caractère subversif de l'oeuvre qu'il tente de monter avec une troupe d'amateurs décidément peu doués. Commencé sur le ton d'une sympathique comédie, le film adopte ensuite brusquement un ton nettement plus dramatique, qui coïncide avec l'état de crise du protagoniste principal. Jusque là fluide et discrète, la mise en scène devient alors plutôt oppressante, ce qui peut contribuer à dérouter le spectateur. Cela dit, ce film atypique au charme certain doit beaucoup à la remarquable performance d'Albert Finney, efficacement secondé par une savoureuse galerie de seconds rôles.

Texte : Louis-Paul Rioux

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