Go to main content
5

Zero Patience

Can. 1993. Comédie musicale de John Greyson avec John Robinson, Normand Fauteux, Dianne Heatherington. Le fantôme d'un homme mort du sida vient hanter un explorateur qui graduellement révise ses préjugés sur cette maladie. Sujet grave traité avec un humour piquant. Style hétéroclite. Technique plutôt brouillonne et monotone. Interprétation moyenne.

13 ans + (érotisme)
5

Zero Patience (Zero Patience)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 1993. Comédie musicale de John Greyson avec John Robinson, Normand Fauteux, Dianne Heatherington.

Le fantôme d'un homme mort du sida vient hanter un explorateur qui graduellement révise ses préjugés sur cette maladie. Sujet grave traité avec un humour piquant. Style hétéroclite. Technique plutôt brouillonne et monotone. Interprétation moyenne.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Grâce à une fontaine de jouvence, l'explorateur Richard Francis Burton, né à l'ère victorienne, vit toujours aujourd'hui et travaille au musée d'histoire naturelle de Toronto, où il monte une exposition sur les grandes épidémies qui met surtout l'accent, avec un goût du sensationnel, sur le sida et sur le patient Zéro. C'est là le surnom donné au steward québécois homosexuel qui aurait été à l'origine de la propagation de la maladie en Amérique du Nord. Mais voilà que le fantôme de Zéro vient hanter Burton qui graduellement révise ses préjugés sur le sida. L'explorateur et le fantôme finissent même par s'éprendre l'un de l'autre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

John Greyson ne se prive pas de se servir du mythe du premier sidéen nord-américain pour composer un curieux cocktail qu'on pourrait presque qualifier de joyeusement exotique si ce n'était la triste réalité sous-jacente au sujet. Comédie musicale, histoire d'amour, conte moral, pamphlet militant pour la cause homosexuelle,... ZÉRO PATIENCE brasse cette audacieuse mixture avec un sens de l'humour piquant. Par contre, le message politique, façonné à coups de marteau, est loin d'être des plus subtilement présentés. Malgré la sympathie suscitée pour la cause défendue, il faut également admettre que l'ensemble souffre d'une facture technique plutôt brouillonne et monotone. L'interprétation s'avère de qualité moyenne.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3