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Vie de famille à Yonkers (Lost in Yonkers)

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Martha Coolidge avec Mercedes Ruehl, Brad Stoll, Mike Damus. Au début des années 1940, une célibataire de 36 ans vit toujours chez sa mère dont elle craint l'autorité. Adaptation d'une pièce de Neil Simon. Mélange bien dosé de drame et de comédie. Charmante reconstitution d'époque. Montage dynamique. Jeu remarquable de M. Ruehl.

Général
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Vie de famille à Yonkers (Lost in Yonkers)

Général Général

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Martha Coolidge avec Mercedes Ruehl, Brad Stoll, Mike Damus.

Au début des années 1940, une célibataire de 36 ans vit toujours chez sa mère dont elle craint l'autorité. Adaptation d'une pièce de Neil Simon. Mélange bien dosé de drame et de comédie. Charmante reconstitution d'époque. Montage dynamique. Jeu remarquable de M. Ruehl.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Neil Simon
D'après la piéce de Neil Simon
Pays :
Distributeur :
Columbia
En 1942, Eddie Kurnitz se retrouve veuf avec deux fils, Jay, 15 ans, et Arty, 13 ans. Croyant pouvoir trouver du travail dans le Sud du pays, il n'a d'autre choix que de confier ses garçons à sa très autoritaire mère, qui habite Yonkers, près de New York. Jay et Arty constatent que tous craignent grand-maman Kurnitz: leur père, bien sûr, mais surtout leur affectueuse mais un peu immature tante Bella qui, à 36 ans, vit toujours chez sa mère. Bella hésite d'ailleurs à annoncer son projet de mariage avec le timide Johnny un placier de cinéma âgé de 40 ans et presque analphabète. Seul l'oncle Louie, devenu un petit truand, tient tête à sa mère, qu'il vient visiter pour quelques jours, afin de se cacher de gangsters qui en veulent à son butin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quasi systématiquement adaptées au cinéma, les pièces de Neil Simon offrent toujours un mélange bien dosé de comédie et de drame. LOST IN YONKERS, qui a remporté le prix Pulitzer, ne fait pas exception. Toutefois, il semble que l'aspect dramatique prend ici davantage d'importance. Ainsi, l'affrontement mère-fille de la fin s'avère proprement déchirant. La réalisatrice de RAMBLING ROSE réussit une autre charmante reconstitution d'époque et parvient presque à faire oublier l'origine théâtrale de l'intrigue, grâce à une caméra d'une grande mobilité et à un montage dynamique. Lors de ses quelques apparitions, Richard Dreyfuss offre une solide performance mais il se fait voler la vedette par Mercedes Ruehl, absolument remarquable dans un rôle complexe.

Texte : Louis-Paul Rioux

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