Fr. 1993. Comédie dramatique de Jean-Jacques Zilbermann avec Josiane Balasko, Maurice Bénichou, Catherine Hiegel. En 1958, une mère de famille se voue à la cause du parti communiste malgré les objections de son mari. Portrait de femme tendre et affectueux. Époque évoquée avec nostalgie et ironie. Ensemble alerte et pittoresque. Jeu sympathique de J. Balasko.
En 1958, une mère de famille se voue à la cause du parti communiste malgré les objections de son mari. Portrait de femme tendre et affectueux. Époque évoquée avec nostalgie et ironie. Ensemble alerte et pittoresque. Jeu sympathique de J. Balasko.
Jean-Jacques Zilbermann s'est inspiré de sa propre mère pour créer le personnage joué par Josiane Balasko. On ne se surprendra donc pas d'y découvrir un portrait de femme tendre et affectueux que défend par ailleurs fort bien la comédienne, dont le don de sympathie ne se dément jamais. C'est en même temps toute une époque de l'histoire récente de la France que le cinéaste fait revivre avec un brin de nostalgie mais aussi d'ironie, considérant ce que sont devenus aujourd'hui les idéaux du communisme. L'ensemble aurait pu profiter d'un ton plus mordant, mais l'auteur a préféré faire ressortir les bons sentiments des personnages plutôt que d'insister sur leurs travers, ce qui donne une oeuvre essentiellement aimable et pittoresque. L'époque où se déroule l'action est recréée avec plus d'astuces que de moyens dans une mise en scène assez alerte.
Texte : Martin Girard