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Tendre guerre

Can. 1993. Drame psychologique de Daniel Morin avec Gérald Thomassin, Marcel Leboeuf, Francis Patenaude. Après la mort de sa mère, un adolescent va vivre avec son père, un vétéran canadien de la guerre du Vietnam qui se terre dans un village depuis dix ans. Scénario peu étoffé. Nombreux lieux communs. Réalisation fade. Interprétation fausse.

Général
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Tendre guerre (Tendre guerre)

Général Général

Can. 1993. Drame psychologique de Daniel Morin avec Gérald Thomassin, Marcel Leboeuf, Francis Patenaude.

Après la mort de sa mère, un adolescent va vivre avec son père, un vétéran canadien de la guerre du Vietnam qui se terre dans un village depuis dix ans. Scénario peu étoffé. Nombreux lieux communs. Réalisation fade. Interprétation fausse.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Producteurs :
Après la mort de sa mère, Didier, seize ans, s'en va vivre avec son père Laurent, un vétéran canadien de la guerre du Vietnam qui se terre dans un petit village québécois depuis plus de dix ans. Dès son arrivée, en plus de la difficulté de communiquer avec son paternel, Didier doit subir le harcèlement de Bruno, un voyou. Se rendant compte que les villageois craignent son père, l'adolescent joue au militaire pour effrayer son tourmenteur. Lorsque Antoine, l'ami de Didier, se prend d'envie de sauter du toit de l'église, Laurent intervient à temps pour empêcher le pire. Ce faisant, un lien de tendresse renaît entre le père et le fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il se dégage de ce film une curieuse impression d'inachevé, comme si les capacités de metteur en scène de Daniel Morin n'avaient pu rejoindre ses ambitions scénaristiques. D'un côté, le spectateur n'échappe pas aux stéréotypes des innombrables téléfilms américains abordant la misère des vétérans du Vietnam, de l'autre côté, les imperfections d'une première oeuvre le gratifient d'un ensemble terne duquel ne pointe aucun relief. Développer le point de vue d'un enfant de soldat n'est pas une mauvaise idée en soi, encore faut-il que l'approche psychologique soit à la hauteur. Trop peu étoffé pour apporter un regard neuf et éclairant sur les motivations des protagonistes, le scénario s'enlise rapidement dans les lieux communs. La fadeur de la réalisation n'améliore en rien une interprétation qui sonne horriblement faux.

Texte : Christian Depoorter

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