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Stepping Razor - Red X

Can. 1993. Documentaire de Nicholas Campbell avec Lloyd "Rocky" Allen, Edward 'Bigs' Allen, Andrea Davis. Évocation de la vie de Peter Tosh, star du reggae et activiste politique jamaïquain. Montage fluide d'archives, d'entrevues et de scènes de fiction. Facture impressionniste et poétique. Mosaïque captivante malgré certains éléments peu explicités.

Général
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Stepping Razor - Red X (Stepping Razor - Red X)

Général Général

Can. 1993. Documentaire de Nicholas Campbell avec Lloyd "Rocky" Allen, Edward 'Bigs' Allen, Andrea Davis.

Évocation de la vie de Peter Tosh, star du reggae et activiste politique jamaïquain. Montage fluide d'archives, d'entrevues et de scènes de fiction. Facture impressionniste et poétique. Mosaïque captivante malgré certains éléments peu explicités.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Ce "docudrame" évoque la vie et la mort de Peter Tosh, star du reggae jamaïquain, activiste politique et, pour certains, prophète des temps modernes. Outre les entrevues d'usage et les extraits de concerts, le film comprend des passages dramatiques recréant les derniers instants de la vie du chanteur. C'est ainsi que les auteurs en arrivent à spéculer sur les causes véritables de sa mort, son meurtre ayant pris des allures d'assassinat politique. L'utilisation de certains passages du journal enregistré sur bandes magnétiques par Tosh complète ce tableau d'un philosophe engagé qui, jusqu'au bout, chanta pour élever la conscience de son peuple et le pousser à l'action sociale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

STEPPING RAZOR se distingue de la masse des documentaires actuels par sa facture impressionniste. Loin de se plier aux règles établies du reportage, le film adopte une forme plus poétique qui vise essentiellement à illustrer et à souligner les croyances et les déclarations de son sujet. Les images inusitées filmées par le producteur ainsi que le montage fluide de plans d'archives, d'entrevues et de scènes de fiction forment une mosaïque qui donne au spectateur la liberté d'interpréter le message de Tosh comme bon lui semble. Par ce fait même, certaines questions demeurent malheureusement sans réponse. Il est dommage aussi que les auteurs ne montrent pas l'impact de Tosh sur la population jamaïquaine. Cela dit, l'ensemble demeure néanmoins captivant.

Texte : Johanne Larue

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