Séduction fatale (The Last Seduction)

É.-U. 1993. Thriller de John Dahl avec Linda Fiorentino, Bill Pullman, Peter Berg. Une femme machiavélique séduit un jeune homme inoffensif afin de l'amener à tuer son mari à qui elle a dérobé une forte somme. Utilisation astucieuse des codes du film noir. Intrigue aux développements parfois surprenants. Montage fluide. Illustration soignée. Mise en scène précise. Très bonne interprétation de L. Fiorentino.

Séduction fatale (The Last Seduction)

13 ans + (érotisme)

É.-U. 1993. Thriller de John Dahl avec Linda Fiorentino, Bill Pullman, Peter Berg.

Une femme machiavélique séduit un jeune homme inoffensif afin de l'amener à tuer son mari à qui elle a dérobé une forte somme. Utilisation astucieuse des codes du film noir. Intrigue aux développements parfois surprenants. Montage fluide. Illustration soignée. Mise en scène précise. Très bonne interprétation de L. Fiorentino.

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Genre :

Thriller

Année :

1993

Durée :

110 min.

Réalisation :

John Dahl

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Astral

Interprètes :

Linda Fiorentino
Bill Pullman
Peter Berg
Bill Nunn
J.T. Walsh
Dean Norris

Après une dispute conjugale, Bridget Gregory, jeune carriériste new-yorkaise sans scrupules, s'enfuit avec une forte somme provenant d'un trafic de stupéfiants mené par Clay, son mari. Ce dernier la fait suivre jusqu'à Beston, petite ville où elle s'est réfugiée sous une autre identité. Dans un bar, Bridget rencontre un jeune homme inoffensif, Mike Swale, qu'elle amène à vouloir tuer Clay.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce troisième long métrage, John Dahl confirme tout le talent que lui ont prêté jusqu'à maintenant les critiques, tant sur le plan du style que sur celui de la mise en scène. Naviguant une fois de plus dans les méandres troubles du polar, il adapte cette fois un scénario en béton dans la plus pure tradition du film noir hollywoodien. Le réalisateur réussit à transgresser habilement les codes du genre, mais le suspense se trouve quelque peu altéré vers la fin par un humour mal dosé. Magnifiquement ponctué par une trame musicale jazzée, le film trace au moyen de plans révélateurs et avec l'aide de dialogues incisifs un portrait de séductrice arachnéenne plus grand que nature. Incarnant vigoureusement la femme fatale des années 90, Linda Fiorentino domine nettement la distribution.

Texte : Jean Beaulieu

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