Sans retour (Point of No Return)

É.-U. 1993. Thriller de John Badham avec Bridget Fonda, Gabriel Byrne, Dermot Mulroney. Une jeune criminelle condamnée à mort accepte de devenir tueuse à l'emploi des services secrets américains. Remake du film français "Nikita". Sujet et personnages dépouillés de toute émotion. Réalisation technique habile. B. Fonda laissée à elle-même.

Sans retour (Point of No Return)

13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1993. Thriller de John Badham avec Bridget Fonda, Gabriel Byrne, Dermot Mulroney.

Une jeune criminelle condamnée à mort accepte de devenir tueuse à l'emploi des services secrets américains. Remake du film français "Nikita". Sujet et personnages dépouillés de toute émotion. Réalisation technique habile. B. Fonda laissée à elle-même.

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Genre :

Thriller

Année :

1993

Durée :

108 min.

Réalisation :

John Badham

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Warner Bros.

Interprètes :

Bridget Fonda
Gabriel Byrne
Dermot Mulroney

Agée de 19 ans, Maggie fait partie d'une bande de drogués qui cambriolent une pharmacie. Quand la police intervient, elle tue un agent avant d'être arrêtée. Après son procès, Maggie est officiellement exécutée et mise en terre. Mais elle vit toujours car elle a accepté d'être soumise à un entraînement rigoureux qui fera d'elle une tueuse à l'emploi des services secrets américains. Libérée quelques années plus tard, Maggie remplit avec succès quelques missions périlleuses tout en poursuivant une idylle avec J.R, un jeune homme qui ignore tout de ses fonctions. Rongée par le remords, Maggie cherche à mettre fin à ses activités.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Reprenant à la lettre le scénario de NIKITA, cette copie conforme n'en demeure pas moins inférieure, tant dans le traitement que dans l'illustration. Ce qui dans le film de Besson devenait de brillantes variations sur les clichés du film policier reprend ici leur valeur de conventions usées. John Badham trahit le sujet et les personnages de l'original en les dépouillant de toute émotion véritable. Bien que techniquement valable, sa réalisation se révèle maniérée et sans âme, tapissée entièrement d'une musique exaspérante. Malgré un charisme certain, Bridget Fonda est laissée à elle-même et seul l'époustouflant Harvey Keitel parvient à se démarquer dans un petit rôle.

Texte : André Caron

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