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Président d'un jour (Dave)

É.-U. 1993. Comédie satirique de Ivan Reitman avec Kevin Kline, Sigourney Weaver, Frank Langella. Victime d'une crise cardiaque, le président des États-Unis est remplacé par un sosie qui finit par se prendre au jeu. Intrigue truffée de savoureuses notations satiriques. Réalisation sobre. Interprètes fort à l'aise.

Général
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Président d'un jour (Dave)

Général Général

É.-U. 1993. Comédie satirique de Ivan Reitman avec Kevin Kline, Sigourney Weaver, Frank Langella.

Victime d'une crise cardiaque, le président des États-Unis est remplacé par un sosie qui finit par se prendre au jeu. Intrigue truffée de savoureuses notations satiriques. Réalisation sobre. Interprètes fort à l'aise.

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Le président des États-Unis Bill Mitchell doit prononcer ce soir un discours. Sitôt terminé, il compte rejoindre sa secrétaire à l'insu de son épouse. En conséquence, Bob Alexander, l'éminence grise de la Maison-Blanche, recrute Dave Kovic, un excentrique sosie de Mitchell, et le charge de remplacer ce dernier à sa sortie du discours. Par malheur, le président est victime d'une attaque cardiaque dans les bras de sa partenaire et son état semble désespéré. De mèche avec le conseiller Alan Reed, Alexander décide de tout camoufler en continuant d'utiliser Dave, le temps d'écarter le trop progressiste vice-président Nance et de lui trouver un remplaçant plus malléable. Jouant d'abord son rôle avec candeur, Dave en vient vite à désapprouver les politiques d'Alexander et décide de bouleverser les plans de ce dernier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le thème de l'hurluberlu transplanté malgré lui dans un milieu inconnu, mais qui finit par se révéler plus malin que ses manipulateurs, n'est pas nouveau pour Hollywood; qu'on songe seulement à TRADING PLACES. Mais en cette ère de désillusion envers la classe politique, on atteint presque dans ce cas-ci le fantasme collectif. Le réalisateur des GHOSTBUSTERS filme avec une plus grande sobriété, une intrigue truffée de savoureuses notations satiriques, mais qui s'avère toutefois mécanique et prévisible. Dans un double rôle, Kevin Kline (GRAND CANYON) parvient aisément à passer de la drôlerie à l'intensité dramatique, face à un Frank Langella imposant en conseiller cynique.

Texte : Louis-Paul Rioux

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