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Pour l'Amour du country (Harmony Cats)

Can. 1993. Comédie dramatique de Sandy Wilson avec Kim Coates, Jim Byrnes, Lisa Brokop. Lorsque l'orchestre symphonique dont il est membre fait faillite, un violoniste se joint à contrecoeur à un groupe de musique country qui part en tournée. Ensemble sans prétention mais pittoresque. Réalisation assez vivante. Interprétation d'une légèreté à la fois amusante et anodine.

Général
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Pour l'Amour du country (Harmony Cats)

Général Général

Can. 1993. Comédie dramatique de Sandy Wilson avec Kim Coates, Jim Byrnes, Lisa Brokop.

Lorsque l'orchestre symphonique dont il est membre fait faillite, un violoniste se joint à contrecoeur à un groupe de musique country qui part en tournée. Ensemble sans prétention mais pittoresque. Réalisation assez vivante. Interprétation d'une légèreté à la fois amusante et anodine.

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C/FP
Graham est totalement déboussolé lorsque l'orchestre symphonique où il fait office de violoniste ferme ses portes. Dans un bar, le musicien est approché par Reg, le batteur d'un groupe country à la recherche d'un bassiste. Poussé par sa fiancée, le mélomane s'embarque à contrecoeur avec cet orchestre dans une tournée des petites villes de Colombie britannique. Mais, vexé de cette "régression" dans la hiérarchie musicale, Graham se montre de prime abord fort arrogant avec ses partenaires. Le talent de la chanteuse Debbie ne le laisse pourtant pas indifférent. En encourageant celle-ci à interpréter ses propres morceaux, le jeune homme entre en conflit avec Frankie, le meneur du groupe, qui plus est le père de la belle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La vie d'un groupe musical de seconde zone en tournée est sans doute relativement bien rendue avec ses petits tracas quotidiens, même si le but poursuivi par l'auteur ne semble pas s'arrêter à une étude de milieu substantielle. A tout bout de champ en équilibre entre la caricature facile et la trame sentimentale plutôt prévisible, l'histoire évite avec bonheur de verser dans ces pièges en s'appuyant sur l'opposition pittoresque entre deux mondes musicaux différents. La modestie des moyens de production est rejetée la plupart du temps dans l'ombre par le charme diffus et indéfinissable que dégage cet ensemble simple et sans prétention. Sans être transcendante, l'interprétation parait aussi à l'aise devant une caméra qu'en concert sur une scène de spectacle.

Texte : Christian Depoorter

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