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Posse: La revanche de Jesse Lee (Posse)

É.-U. 1993. Western de Mario Van Peebles avec Mario Van Peebles, Stephen Baldwin, Charles Lane. Durant la guerre hispano-américaine, six fuyards se réfugient avec une cargaison d'or dans la ville natale de leur chef. Discours sur le racisme miné par une démagogie galopante. Aspects visuels clinquants l'emportant sur la profondeur des personnages. Montage frénétique. Interprétation dans le ton.

13 ans + (violence)
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Posse: La revanche de Jesse Lee (Posse)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1993. Western de Mario Van Peebles avec Mario Van Peebles, Stephen Baldwin, Charles Lane.

Durant la guerre hispano-américaine, six fuyards se réfugient avec une cargaison d'or dans la ville natale de leur chef. Discours sur le racisme miné par une démagogie galopante. Aspects visuels clinquants l'emportant sur la profondeur des personnages. Montage frénétique. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
MGM
En 1898, durant la guerre hispano-américaine, six soldats américains fuient Cuba en emportant avec eux une cargaison d'or que convoitait leur commandant, le cruel colonel Graham. Les fuyards, cinq Noirs et un Blanc, trouvent refuge à la Nouvelle-Orléans, mais doivent bientôt reprendre la route pour échapper à Graham qui les pourchasse. Le chef du petit groupe, Jessie Lee, guide ses amis jusqu'à Freemansville, sa ville natale entièrement habitée par des gens de race noire. Son retour ne passe pas inaperçu car Jessie a autant d'amis que d'ennemis dans la région. Le vieil antagonisme qui existait entre Jessie et le shérif blanc d'une ville voisine ne tarde pas à renaître et à dégénérer en affrontement sanglant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les westerns ont rarement témoigné de l'importance des Noirs dans l'histoire de l'Ouest. L'auteur de ce film prétend réparer cette injustice, mais son discours sur le racisme est miné par une démagogie galopante. L'ensemble se présente comme une sorte de long vidéo-clip où les aspects visuels clinquants l'emportent sur la profondeur des personnages ou sur l'originalité des situations. La frénésie du montage bouscule constamment le continuum narratif, ce qui tue dans l'oeuf toute progression dramatique digne de ce nom. Dans un tel contexte, l'exubérance de la mise en images agace plus qu'elle n'impressionne. Les interprètes jouent cependant dans le ton voulu.

Texte : Martin Girard

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