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Personne ne m'aime

Fr. 1993. Comédie dramatique de Marion Vernoux avec Bernadette Lafont, Bulle Ogier, Lio. Accompagnée de sa soeur et de deux amies de fortune, une femme lunatique se rend à la mer pour aller rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'infidélité. Portraits de femmes tout à la fois narquois, sérieux et drôles. Traitement brut et sans fioriture. Esthétisme hyperréaliste. Interprétation brillante.

Général
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Personne ne m'aime (Personne ne m'aime)

Général Général

Fr. 1993. Comédie dramatique de Marion Vernoux avec Bernadette Lafont, Bulle Ogier, Lio.

Accompagnée de sa soeur et de deux amies de fortune, une femme lunatique se rend à la mer pour aller rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'infidélité. Portraits de femmes tout à la fois narquois, sérieux et drôles. Traitement brut et sans fioriture. Esthétisme hyperréaliste. Interprétation brillante.

Après s'être fait rabrouer par son amant du jour, par son ancien compagnon Lucien et par sa fille Marie, Annie se rend chez sa soeur Françoise, l'épouse lunatique de Paul. Suspectant une infidélité de ce dernier, les deux soeurs partent en camping-car vers l'hôtel où il participe à un congrès. Mais Paul est déjà parti à Boulogne-sur-Mer. Qu'à cela ne tienne, l'hôtelière Cricri et la femme de chambre Dizou se joignent au groupe pour cette escapade à la mer. En cours de route, elles rencontrent Lili, la fille de Marie, qui s'est enfuie de la cérémonie de mariage de son père. Après maintes discussions, les quatre femmes débarquent à la station balnéaire où Paul passe du bon temps avec Marie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Intégrant avec un certain bonheur des formes narratives aussi risquées que le retour en arrière et l'adresse directe au spectateur, ce premier long métrage de Marion Vernoux trace un portrait de femmes tout à la fois narquois, sérieux et drôle. Cette histoire d'émancipation, de poursuites incessantes d'amours inassouvies a reçu le traitement brut et sans fioriture qui convient parfaitement à un type de scénario centré sur le caractère des personnages. Jouant sur les contrastes de couleurs et de lumières que peuvent donner des images 16 mm trafiquées, cette comédie opte pour un esthétisme hyperréaliste qui rend crûment aussi bien le grain de la peau que la lumière du jour. Une brillante interprétation ajoute une note de qualité supplémentaire à ce road movie.

Texte : Christian Depoorter

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