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Pas très catholique

Fr. 1993. Comédie dramatique de Tonie Marshall avec Anémone, Grégoire Colin, Denis Podalydès. Chargée de surveiller des dealers à la sortie d'un lycée, une détective quadragénaire à la vie dissolue tombe sur son fils qui ne l'a jamais connue. Thème du vieillissement abordé sans pathos. Ton constamment pimpant. Mise en scène un peu trop en retrait. Jeu vivant et décontractée d'Anémone.

Général
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Pas très catholique (Pas très catholique)

Général Général

Fr. 1993. Comédie dramatique de Tonie Marshall avec Anémone, Grégoire Colin, Denis Podalydès.

Chargée de surveiller des dealers à la sortie d'un lycée, une détective quadragénaire à la vie dissolue tombe sur son fils qui ne l'a jamais connue. Thème du vieillissement abordé sans pathos. Ton constamment pimpant. Mise en scène un peu trop en retrait. Jeu vivant et décontractée d'Anémone.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Depuis qu'elle a largué époux et enfant il y a 17 ans, Maxime exerce la profession de détective privé. Tout en formant au métier le petit protégé homosexuel de son patron, cette quadragénaire à la vie dissolue est chargée de surveiller des dealers à la sortie d'un lycée. C'est ainsi qu'elle reconnaît parmi un groupe d'étudiants son fils Baptiste. Curieux d'en savoir plus sur cette inconnue de mère, le garçon la presse de questions. Bien qu'esquivant les contacts trop émotionnels, la détective est bien obligée de laisser parler ses sentiments, surtout lorsqu'elle découvre que son ex-époux a commandité un incendie criminel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lorsqu'on remarque qu'Anémone est de presque tous les plans, on comprend vite l'affinité qui doit exister entre cette actrice et la réalisatrice. En fait, à travers ce portrait de femme entière, ces deux amies ont surtout voulu traduire ce moment délicat de la vie où l'on se rend compte que notre corps et notre esprit n'échappent pas aux effets du temps qui passe. Si le visage de la comédienne exprime parfaitement le mélange de nostalgie et d'angoisse ressenti, son jeu vivant et décontracté évite judicieusement tout apitoiement sur son sort. Au contraire, dans l'éclatement des anecdotes racontées, le ton reste constamment pimpant. Une belle galerie de seconds rôles donne, de plus, du relief à une mise en scène un peu trop en retrait.

Texte : Christian Depoorter

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