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Menace pour la société (Menace II Society)

É.-U. 1993. Drame social de Allen Hughes, Albert Hughes avec Tyrin Turner, Jada Pinkett Smith, Vonte Sweet. Un adolescent de Los Angeles qui vit du trafic de la drogue en vient à recourir à des actes de violence extrême pour régler ses différends avec autrui. Description réaliste. Traitement légèrement complaisant. Sens prononcé du détail percutant. Mise en scène énergique. Interprétation naturelle.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Menace pour la société (Menace II Society)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1993. Drame social de Allen Hughes, Albert Hughes avec Tyrin Turner, Jada Pinkett Smith, Vonte Sweet.

Un adolescent de Los Angeles qui vit du trafic de la drogue en vient à recourir à des actes de violence extrême pour régler ses différends avec autrui. Description réaliste. Traitement légèrement complaisant. Sens prononcé du détail percutant. Mise en scène énergique. Interprétation naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Caine vit avec ses grands-parents dans un quartier défavorisé de Los Angeles. Depuis qu'il est tout jeune, l'adolescent évolue dans un univers de crimes et de violence. Ses parents, aujourd'hui décédés, vivaient du trafic de la drogue et Caine en fait maintenant autant. Son meilleur ami, surnommé O-Dog, est un jeune voyou qui n'hésite pas à tuer tous ceux qui le contrarient. Caine en vient lui aussi à recourir à des actes de violence extrême pour régler ses différends avec les autres. Cela inquiète beaucoup sa camarade Ronnie, une jeune mère célibataire qui s'efforce de l'aider à mener une vie meilleure.

L’AVIS DE MEDIAFILM

A la manière de BOYZ N THE HOOD, ce film décrit de façon réaliste le climat de violence et de désespoir qui règne dans certaines communautés noires des grandes villes américaines. Plus sombre, dur et pessimiste que son prédécesseur, MENACE II SOCIETY offre un constat social totalement décourageant où ne perce pratiquement aucune lueur d'espoir. Ecrit avec un sens prononcé du détail percutant, mis en scène avec une énergie dévastatrice et interprété avec un naturel désarmant, le film ne manque pas d'impressionner pour une première oeuvre. Mais on peut s'interroger sur la valeur de l'exercice en tant que critique sociale, car les auteurs semblent plus enclins à décrire complaisamment la violence que d'en analyser les causes.

Texte : Martin Girard

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