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M. Butterfly

É.-U. 1993. Drame de moeurs de David Cronenberg avec Jeremy Irons, John Lone, Ian Richardson. À Pékin, en 1964, un comptable de l'ambassade de France a une liaison avec une chanteuse d'opéra énigmatique. Étude d'un cas inusité d'obsession amoureuse. Sujet inspiré d'une histoire vraie. Mise en scène d'une froideur calculée. J. Irons excellent.

13 ans +
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M. Butterfly (M. Butterfly)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1993. Drame de moeurs de David Cronenberg avec Jeremy Irons, John Lone, Ian Richardson.

À Pékin, en 1964, un comptable de l'ambassade de France a une liaison avec une chanteuse d'opéra énigmatique. Étude d'un cas inusité d'obsession amoureuse. Sujet inspiré d'une histoire vraie. Mise en scène d'une froideur calculée. J. Irons excellent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Home Video
À Pékin, en 1964, le Français René Gallimard travaille comme comptable à l'ambassade de son pays. Un soir, lors d'une réception, il est fasciné par la chanteuse d'opéra Song Liling qui interprète des extraits de "Madama Butterfly". Il s'engage avec elle dans une liaison, sans se douter que Liling travaille pour le parti communiste et qu'elle profite de lui pour obtenir des renseignements sur les stratégies américaines au Vietnam. Forcé de retourner vivre à Paris, René y retrouve Liling en 1968. Ils poursuivent leur aventure amoureuse, mais les activités d'espionnage de Liling finissent pas être découvertes. Accusé de complicité, René subit un procès au cours duquel il apprend avec stupeur que sa compagne est en réalité un homme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La pièce de David Henry Hwang s'inspire d'une histoire vraie. La crédulité du spectateur ne peut être mise à rude épreuve, car le caractère masculin de Song Liling saute aux yeux immédiatement. Pourtant Cronenberg veut faire croire que son héros est totalement mystifié, aveuglé en quelque sorte par son obsession amoureuse. Sans être traité avec une psychologie des plus approfondies, le sujet demeure assez inusité pour susciter l'intérêt du spectateur. La progression dramatique manque un peu d'intensité et de modulation, mais la réalisation, d'une froideur calculée, s'avère soignée. Jeremy Irons est excellent et son partenaire John Lone s'en tire bien.

Texte : Martin Girard

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