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Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel

Fr. 1993. Comédie dramatique de Laurence Ferreira Barbosa avec Valeria Bruni Tedeschi, Melvil Poupaud, Marc Citti. Hospitalisée à la suite d'un accident, une jeune femme décide de se consacrer au bonheur des autres malades, même malgré eux. Oeuvre touchante. Héroïne observée avec humour et sensibilité. Mise en scène manquant un peu de relief. Interprétation dominée par V. Bruni-Tedeschi.

Général
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Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel (Les Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel)

Général Général

Fr. 1993. Comédie dramatique de Laurence Ferreira Barbosa avec Valeria Bruni Tedeschi, Melvil Poupaud, Marc Citti.

Hospitalisée à la suite d'un accident, une jeune femme décide de se consacrer au bonheur des autres malades, même malgré eux. Oeuvre touchante. Héroïne observée avec humour et sensibilité. Mise en scène manquant un peu de relief. Interprétation dominée par V. Bruni-Tedeschi.

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Prima Film
Récompenses
Désespérée par sa rupture avec François, Martine fonce tête baissée dans une vitrine, ce qui la conduit amnésique dans un hôpital psychiatrique. Alors qu'elle est libre de sortira tout moment, la jeune femme préfère s'incruster dans l'endroit afin de se consacrer au bonheur des autres malades, parfois même malgré eux. Ainsi, débordant d'énergie, elle joue à Cupidon pour deux de ses protégés. Leurs services étant perturbés, les autorités de l'hôpital finissent par la renvoyer, mais Martine a l'intention d'organiser un ultime pique-nique avec ses amis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette première oeuvre touchante et d'une belle justesse semble postuler que l'imaginaire, même le plus généreux, se heurte systématiquement aux contingences de la réalité sociale. La normalité des êtres les empêche donc de s'accomplir pleinement et de se trouver une dimension hors du contexte statique de la société. A partir de cette réflexion qui ne tombe jamais dans le discours existentiel cynique, la réalisatrice jette un regard attendrissant et même assez humoristique sur la fougue et le désarroi d'une jeune femme aspirant à forcer la providence. Sans effets spectaculaires, la mise en scène sait se montrer très mobile, même si sa simplicité lui fait manquer de relief. Portant en grande partie le film sur ses épaules, Valeria Bruni-Tedeschi réussit à rendre parfaitement ce mélange de gentillesse et de totalitarisme qui caractérise son personnage.

Texte : Christian Depoorter

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