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Les Dimanches de permission (E pericoloso sporgersi)

Roum. 1993. Comédie de moeurs de Nae Caranfil avec Nathalie Bonifay, Marius Stanescu, George Alexandru. Dans une petite ville de garnison, un garçon qui effectue son service militaire est épris d'une belle lycéenne qui lui préfère un acteur volage. Histoire racontée de trois points de vue différents. Comédie teintée de mélancolie. Constat social juste. Interprétation dans le ton voulu.

En attente de classement
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Les Dimanches de permission (E pericoloso sporgersi)

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Roum. 1993. Comédie de moeurs de Nae Caranfil avec Nathalie Bonifay, Marius Stanescu, George Alexandru.

Dans une petite ville de garnison, un garçon qui effectue son service militaire est épris d'une belle lycéenne qui lui préfère un acteur volage. Histoire racontée de trois points de vue différents. Comédie teintée de mélancolie. Constat social juste. Interprétation dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Au début des années 80, dans une petite ville de garnison en Roumanie, Horiatu effectue son service militaire. Epris de la belle lycéenne Cristina, le conscrit voit ses avances constamment repoussées, sous prétexte que les fiançailles ne sont pas encore officielles. Un jour pourtant, Cristina tombe sans résistance sous les charmes d'un acteur volage. Choqué, Horiatu décide de menacer son concurrent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce portrait de trois figures sociales emblématiques de l'ancien régime roumain (l'étudiante, l'artiste et le soldat) illustre une histoire racontée en trois fragments, chacun donnant le point de vue d'un des personnages sur les événements. Loin de donner dans la redondance, ce procédé permet au contraire de bien comprendre les erreurs de perception des protagonistes. Comme souvent dans la cinématographie est-européenne, la comédie se teinte d'un parfum de mélancolie et de désespérance, surtout qu'ici le réalisateur a opté pour un regard sans complaisance sur ses compatriotes. Il démontre ainsi comment les petites lâchetés et démissions quotidiennes ont permis l'émergence d'une dictature. La justesse du constat social n'empêche nullement le ton de se faire débridé et drôle quand il faut. Les quelques lourdeurs qu'accuse la mise en scène ne s'avèrent pas suffisantes cependant pour qu'on boude le plaisir qu'offre cette première oeuvre. Les interprètes jouent dans la note douce-amère adéquate.

Texte : Christian Depoorter

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