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Le Voleur et la menteuse

Fr. 1993. Drame sentimental de Paul Boujenah avec Gérard Darmon, Mathilda May, Philippe Léotard. Séduits l'un par l'autre, un évadé de prison et une jeune femme mystérieuse passent une nuit ensemble avant de se livrer aux forces de l'ordre. Récit aux dialogues remplis d'esprit. Personnages bien cernés. Rythme un peu lent. Mise en scène judicieuse. Prestation émouvante de G. Darmon.

Général
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Le Voleur et la menteuse (Le Voleur et la menteuse)

Général Général

Fr. 1993. Drame sentimental de Paul Boujenah avec Gérard Darmon, Mathilda May, Philippe Léotard.

Séduits l'un par l'autre, un évadé de prison et une jeune femme mystérieuse passent une nuit ensemble avant de se livrer aux forces de l'ordre. Récit aux dialogues remplis d'esprit. Personnages bien cernés. Rythme un peu lent. Mise en scène judicieuse. Prestation émouvante de G. Darmon.

Salomon, un évadé de prison, arrive à une station balnéaire de la Normandie d'où il compte s'embarquer clandestinement vers l'Angleterre. En attendant, le voleur commet l'imprudence d'aborder une jeune femme mystérieuse qui semble vivre un chagrin d'amour. Cette dernière lui cache son identité et lui ment effrontément sur sa vie, ce qui n'empêche pas Salomon, qui ne s'offusque pas de la duperie, de tomber amoureux d'elle. Le sentiment s'avère partagé. Séduits l'un par l'autre, ils passent la nuit ensemble, mais se font remarquer par la police qui les surveille jusqu'à l'aube. Assiégés, Salomon et Suzanne jurent de s'aimer en dépit de la prison qui les attend, puis se livrent aux forces de l'ordre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que le résumé fasse croire à une histoire d'amour à l'eau de rose, il n'en est rien. Le récit demeure peu vraisemblable certes, mais il n'est pas dénué de poésie. Le film finit d'ailleurs par tirer sa force de la simplicité trompeuse de sa trame narrative. Cette dernière laisse ainsi à l'auteur tout le temps de cerner ses personnages, dont il aime révéler les émotions dans des dialogues remplis d'esprit et des face à face où la caméra s'attarde sur les expressions des acteurs. Il en découle un film au rythme sans doute un peu lent mais jamais ennuyeux où la mise en scène et l'interprétation donnent toute sa saveur au drame proposé. Très concentré et particulièrement attentif au jeu de sa partenaire, Gérard Darmon livre une prestation assez émouvante.

Texte : Johanne Larue

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