Le Prix du jeu (The Music of Chance)

Name: Prix du jeu, Le
Director: Philip Haas
Genre: Drame de moeurs
Duration: 98 min.

É.-U. 1993. Drame de moeurs de Philip Haas avec Mandy Patinkin, James Spader, M. Emmet Walsh. Pour rembourser une dette de jeu, deux acolytes sont contraints de construire durant 50 jours de captivité un mur de pierre sur la propriété de leurs créanciers. Illustration quelque peu mitigée du roman de Paul Auster. Rythme mou. Caractère répétitif de certaines scènes. Interprétation inégale.

Le Prix du jeu (The Music of Chance)

Général

É.-U. 1993. Drame de moeurs de Philip Haas avec Mandy Patinkin, James Spader, M. Emmet Walsh.

Pour rembourser une dette de jeu, deux acolytes sont contraints de construire durant 50 jours de captivité un mur de pierre sur la propriété de leurs créanciers. Illustration quelque peu mitigée du roman de Paul Auster. Rythme mou. Caractère répétitif de certaines scènes. Interprétation inégale.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

1993

Durée :

98 min.

Réalisation :

Philip Haas

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Cineplex-Odeon

Interprètes :

Mandy Patinkin
James Spader
M. Emmet Walsh

Bien qu'il le connaisse a peine, James Nashe accepte de prêter dix mille dollars à Jack Pozzi, un joueur de poker professionnel qui a le projet de plumer deux vieux millionnaires excentriques, Bill et Willie. Les deux complices se rendent donc à la luxueuse résidence de ces derniers, où une partie s'engage. Jack a cependant affaire à des adversaires beaucoup plus coriaces que prévu, si bien qu'il accumule une dette que James n'est pas en mesure de rembourser. Les deux acolytes sont alors contraints d'accepter un étrange contrat: construire durant cinquante jours de captivité un mur de pierre sur la propriété de leurs créanciers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'univers particulier de Paul Auster trouve ici une illustration quelque peu mitigée. Sans doute aurait-il fallu une mise en scène misant beaucoup plus sur un climat angoissant ou, à l'opposé, délirant à force de développements absurdes ou kafkaïens. Or, le réalisateur ne prend pas réellement position. Il en résulte alors une action se déroulant à un rythme mou et le caractère répétitif de certaines scènes ne vient pas en plus arranger les choses. Il y a bien quelques éléments énigmatiques intégrés à une réflexion sur la force du hasard et sur la manipulation, mais l'ensemble laisse néanmoins le spectateur sur son appétit. Méconnaissable, James Spader joue avec énergie, face à un Mandy Patinkin un peu trop terne.

Texte : Louis-Paul Rioux

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