Suèd. 1993. Chronique de Ake Sandgren avec Jesper Salen, Stellan Skarsgard, Basia Frydman. A Stockholm, dans les années 20, un gamin est victime d'ostracisme à l'école parce qu'il est juif et que son père s'avoue publiquement socialiste. Dosage attendu d'humour, de tendresse et de nostalgie. Reconstitution d'époque pittoresque. Rythme agréable. Climat imprégné d'optimisme. Interprétation vigoureuse.
A Stockholm, dans les années 20, un gamin est victime d'ostracisme à l'école parce qu'il est juif et que son père s'avoue publiquement socialiste. Dosage attendu d'humour, de tendresse et de nostalgie. Reconstitution d'époque pittoresque. Rythme agréable. Climat imprégné d'optimisme. Interprétation vigoureuse.
Ce genre de chronique nostalgique, où un auteur brosse le portrait d'une époque en évoquant divers épisodes de son enfance, est devenu particulièrement populaire dans le cinéma européen des dix ou quinze dernières années. Tant et si bien que ces films commencent sérieusement à tous se ressembler. THE SLINGSHOT n'innove pas, puisqu'il propose le dosage attendu d'humour, de tendresse et de drame, le tout bien enrobé dans une illustration soignée où la reconstitution d'époque cède plus aisément au pittoresque qu'à l'authenticité. Mais quand même, un rythme agréablement primesautier, des personnages attachants et un climat imprégné d'optimisme rendent ce film fort sympathique. L'interprétation s'avère vigoureuse.
Texte : Martin Girard