Can. 1993. Drame d'horreur de Brenton Spencer avec Joel Wyner, Kim Coates, Andrea Roth. Un petit groupe d'étudiants se réunit dans un vieux manoir qui se révèle hanté par l'esprit d'un garçon qui s'est suicidé dix ans plus tôt. Intrigue dispersée et manquant de tension. Effets spéciaux employés à tort et à travers. Réalisation frénétique peu originale. Cabotinage navrant de J. Wyner.
Un petit groupe d'étudiants se réunit dans un vieux manoir qui se révèle hanté par l'esprit d'un garçon qui s'est suicidé dix ans plus tôt. Intrigue dispersée et manquant de tension. Effets spéciaux employés à tort et à travers. Réalisation frénétique peu originale. Cabotinage navrant de J. Wyner.
Cette modeste production canadienne visiblement conçue pour le marché de la vidéo ne révolutionne en rien le cinéma fantastique et d'horreur. Si le climat claustrophobique évoque irrésistiblement celui du GOTHIC de Ken Russell, en revanche l'intrigue qui emprunte maladroitement la logique du rêve se disperse inconsidérément et ne parvient jamais à créer une tension digne de ce nom. De même, la réalisation frénétique ne brille guère par son originalité et emploie à tort et à travers une vaste panoplie d'effets spéciaux qui ratent le plus souvent leur objectif. Dans le rôle de l'émissaire du prince des ténèbres, Joel Wyner se livre à un cabotinage des plus navrants.
Texte : Louis-Paul Rioux