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Le Cauchemar de Tobe Hooper (Tobe Hooper's Night Terrors)

É.-U. 1993. Drame d'horreur de Tobe Hooper avec Robert Englund, Zoe Trilling, Alona Kimhi. Un descendant du Marquis de Sade venge ce dernier en torturant une adolescente qui ressemble à la maîtresse de son ancêtre. Réalisation éparpillée aux effets inefficaces et à l'érotisme frelaté. Scénario décousu. Éclairages laids. Interprétation inepte.

16 ans +
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Le Cauchemar de Tobe Hooper (Tobe Hooper's Night Terrors)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 1993. Drame d'horreur de Tobe Hooper avec Robert Englund, Zoe Trilling, Alona Kimhi.

Un descendant du Marquis de Sade venge ce dernier en torturant une adolescente qui ressemble à la maîtresse de son ancêtre. Réalisation éparpillée aux effets inefficaces et à l'érotisme frelaté. Scénario décousu. Éclairages laids. Interprétation inepte.

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L'adolescente Eugenie Mateson visite son père archéologue à Alexandrie. Sur place, elle rencontre l'excentrique Sabina qui tente de la séduire en l'initiant à la prose du Marquis de Sade. Son père la met en garde contre Sabina, une femme qu'il juge dépravée. En fait, cette dernière est de mèche avec Chevalier, un riche descendant du Marquis de Sade. Tous deux s'emploient à débaucher et à torturer Eugenie pour venger la mémoire du divin Marquis mis au cachot par sa maîtresse Madame de Beaumont, dont Eugenie est le sosie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tobe Hooper a réalisé des oeuvres importantes du cinéma de genre: THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE, LIFEFORCE... Au cours des années 1990, son inspiration s'est pratiquement évaporée dans des productions de troisième ordre, comme le prouve ce film exécrable datant de 1993, qui aurait pu s'intituler «EMMANUELLE ET LE MARQUIS DE SADE EN ÉGYPTE»! On pense en effet aux films de «sexploitation» et aux «slashers» des années 1970 en regardant ce consternant ramassis de stupidités. Le scénario semble rédigé par des bouchers qui dépècent le récit en morceaux inégaux sans se soucier du résultat final. La réalisation s'éparpille dans tous les sens, accumule les effets-chocs qui n'effraient personne et saupoudre le tout d'un érotisme frelaté totalement dépassé. Les éclairages sont particulièrement laids, la musique foncièrement assommante et les décors d'un kitsch consommé. L'ensemble se dégonfle vite telle une flatulence visqueuse et nauséabonde. Robert Englund grimace constamment devant l'ineptie de ses collègues, surtout qu'il ne peut pas se cacher derrière son maquillage de Freddy.

Texte : André Caron

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