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Latcho Drom

Fr. 1993. Documentaire de Tony Gatlif . Voyage musical à travers les variantes que les mélodies gitanes ont adoptées de l'Asie à l'Europe. Document inclassable ne contenant aucune narration. Propos descriptif essentiellement axé sur l'émotion du jeu des musiciens. Images belles et éloquentes. Ensemble dégageant une profonde humanité.

Général
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Latcho Drom (Latcho Drom)

Général Général

Fr. 1993. Documentaire de Tony Gatlif .

Voyage musical à travers les variantes que les mélodies gitanes ont adoptées de l'Asie à l'Europe. Document inclassable ne contenant aucune narration. Propos descriptif essentiellement axé sur l'émotion du jeu des musiciens. Images belles et éloquentes. Ensemble dégageant une profonde humanité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Le peuple rom puiserait son origine dans l'état indien du Rajasthan. Eternels nomades rejetés par les populations sédentaires, les Roms se sont déplacés vers la vallée du Nil, puis vers la Turquie pour passer en Europe, où ils se sont établis en Roumanie. Certains ont continué vers la Slovaquie, l'Allemagne ou la France. Chaque année d'ailleurs, en Camargue, a lieu à Saintes-Maries-de-la-Mer le grand pèlerinage de ce peuple dont une branche a poursuivi sa route vers l'Espagne. De lieu en lieu, les musiciens roms ont intégré la culture locale sans jamais oublier leur goût de la liberté et de la solidarité malgré l'exclusion dont ils sont victimes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'une conception sortant de l'ordinaire, LATCHO DROM constitue une expérience cinématographique étonnante. Ne contenant aucune narration, ce documentaire inclassable se présente sous la forme d'un voyage musical à travers les variantes que les mélodies gitanes ont adoptées de l'Asie à l'Europe. Il ne faut pas escompter de précisions d'ordre sociologique ou historique, car le propos est avant tout descriptif et essentiellement axé sur l'émotion provoquée par le jeu de musiciens que le réalisateur d'origine gitane filme avec une affection palpable. Si le désir d'édifier est absent de l'écran, il n'empêche que certaines images sont suffisamment éloquentes quant au sort réservé à ces nomades. Outre un choix musical intelligemment sélectionné, le film dispose d'une belle mise en images qui favorise les gros plans expressifs. Il se dégage de ce procédé un sentiment de profonde humanité qui n'est certes pas la part la moins intéressante de cette oeuvre.

Texte : Christian Depoorter

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