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La Tête dans les nuages (Dazed and Confused)

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Richard Linklater avec Jason London, Wiley Wiggins, Rory Cochrane. La dernière journée de classe d'un groupe d'amis fréquentant une école secondaire au Texas en 1976. Histoire captant bien l'état d'esprit de la jeunesse post-hippie. Ton général incisif. Mise en scène souple. Acteurs convaincants.

13 ans + (langage vulgaire)
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La Tête dans les nuages (Dazed and Confused)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Richard Linklater avec Jason London, Wiley Wiggins, Rory Cochrane.

La dernière journée de classe d'un groupe d'amis fréquentant une école secondaire au Texas en 1976. Histoire captant bien l'état d'esprit de la jeunesse post-hippie. Ton général incisif. Mise en scène souple. Acteurs convaincants.

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Au Texas, en ce mois de mai 1976, c'est le dernier jour de classe. L'ambiance est au défoulement Les joints de hash et la bière circulent à qui mieux mieux. Randy a cependant un petit problème moral à régler. Il n'est en effet pas sûr de vouloir renoncer à la drogue et à l'alcool comme le lui suggère l'entraîneur de football de son école. Pour sa part, Mitch panique à l'idée de devoir subir son "baptême" d'entrée au high school. Après maints stimulants avalés, moult poubelles renversées et autre facéties, la soirée se poursuit dans un bois où filles et garçons se retrouvent et, dans certains cas, se découvrent mutuellement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sorte de complément à SLACKER, le premier long métrage de Linklater devenu depuis un film culte, DAZED AND CONFUSED illustre bien l'état d'esprit qui planait à l'époque sur les jeunes Américains de la classe moyenne américaine imprégnés des idéaux hippies de leurs aînés. Si le réalisateur a tiré de sa propre expérience cette série de portraits typés, il n'en demeure pas moins qu'il offre une vision légèrement tronquée des high schools. Ainsi, les quelques adultes présents paraissent bien trop "cool", toutes les jeunes filles bien trop belles et les étudiants bien trop unanimement "branchés" pour être vrais. Cela n'empêche pas que le ton général sait se faire incisif et que la souplesse de la mise en scène sert parfaitement de jeunes acteurs convaincants.

Texte : Christian Depoorter

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