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La Partie d'échecs

Bel. 1993. Drame de Yves Hanchar avec Denis Lavant, Pierre Richard, Catherine Deneuve. Au XIXe siècle, un jeune champion d'échecs participe à un tournoi organisé par une marquise qui a promis d'offrir sa fille au vainqueur. Scénario construit sur le modèle des échecs. Mise en scène d'un classicisme affecté. Outrances parfois risibles. Bons acteurs pas toujours bien ajustés.

Général
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La Partie d'échecs (La Partie d'échecs)

Général Général

Bel. 1993. Drame de Yves Hanchar avec Denis Lavant, Pierre Richard, Catherine Deneuve.

Au XIXe siècle, un jeune champion d'échecs participe à un tournoi organisé par une marquise qui a promis d'offrir sa fille au vainqueur. Scénario construit sur le modèle des échecs. Mise en scène d'un classicisme affecté. Outrances parfois risibles. Bons acteurs pas toujours bien ajustés.

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En 1828, Max, un orphelin âgé de douze ans, est sauvé du suicide par un pasteur qui lui enseigne par la suite les échecs. Passé maître dans ce jeu, le garçon participe aux plus grands championnats européens. Sa renommée attire l'attention de la marquise de Theux qui l'invite à son château afin d'affronter l'Anglais Staunton, le champion du monde en titre. La marquise a promis d'offrir sa fille au vainqueur, ce qui attise les tensions entre les deux joueurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De par leur complexité, les échecs ont plusieurs fois inspiré des scénaristes qui s'en sont servis comme toile de fond de leurs intrigues. Pour son premier film, Yves Hanchar s'est ingénié, quant à lui, à construire son script sur le modèle de ce jeu. Malheureusement, ce choix singulier ne donne pas toujours les résultats escomptés. D'un classicisme un peu affecté, la mise en scène proprette ne réussit que dans de rares occasions à exprimer les passions que certaines parties entre champions caractériels peuvent allumer. De plus, la fascination qu'exerce le personnage trouble de Denis Lavant ne fait guère oublier les outrances parfois risibles dont sont affublées certaines scènes prétendument paroxystiques. À trop forcer le trait, le réalisateur en est arrivé à croire que ses métaphores suffisaient à expliquer les comportements des protagonistes. Erreur de jugement dont semblent souffrir de bons acteurs qui ne parviennent pas toujours à s'ajuster à leur personnage.

Texte : Christian Depoorter

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