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La Mère assassinée (La Madre muerta)

Esp. 1993. Drame de Juanma Bajo Ulloa avec Karra Elejalde, Lio, Ana Alvarez. Avec l'aide de son amie, un psychopathe séquestre une attardée mentale dont il a tué la mère des années auparavant. Description quasi baroque et un peu complaisante d'un cas pathologique. Métaphores pas toujours évidentes. Réalisation maîtrisée. Interprétation intense.

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La Mère assassinée (La Madre muerta)

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Esp. 1993. Drame de Juanma Bajo Ulloa avec Karra Elejalde, Lio, Ana Alvarez.

Avec l'aide de son amie, un psychopathe séquestre une attardée mentale dont il a tué la mère des années auparavant. Description quasi baroque et un peu complaisante d'un cas pathologique. Métaphores pas toujours évidentes. Réalisation maîtrisée. Interprétation intense.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Lors d'un cambriolage, Ismael tue la mère de Leire sous les yeux de l'enfant. Des années plus tard, l'assassin reconnaît Leire en croisant le regard d'une attardée mentale qui est soignée dans un asile. Voulant l'effacer à jamais de sa mémoire, il l'amene de force chez lui afin de la tuer malgré la désapprobation de sa petite-amie. Les tensions dans le couple augmentent d'autant plus que leur demande de rançon échoue à cause d'une infirmière qui a réussi à les localiser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette description quasi baroque d'un cas pathologique excelle certainement à faire ressortir les ambiguïtés de comportement des protagonistes. Pourtant si le style maîtrisé du jeune réalisateur Juanma Bajo Ulloa offre des moments de grande tension d'un réalisme impressionnant, on peut regretter que la réflexion sur les causes et les conséquences de tels comportements asociaux reste cacher dans l'ombre d'un scénario complaisant qui finit par patauger au fur et à mesure que la conclusion approche. De fait, les métaphores et autres allusions d'ordre oedipien, de même que les fréquents renversements dans les relations de dépendance, ne se révèlent pas toujours perceptibles à l'entendement immédiat. Il reste que le climat de claustrophobie de l'ensemble s'avère particulièrement bien rendu, grâce entre autres à l'intense interprétation des trois comédiens principaux.

Texte : Christian Depoorter

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