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L'Homme sur les quais

Fr. 1993. Drame de Raoul Peck avec Jennifer Zubar, Toto Bissainthe, Patrick Rameau. Dans un petit village d'Haïti, un "tonton macoute" persécute les membres de la famille d'un policier qui s'est opposé à lui. Enfilade d'anecdotes évocatrices. Climat de répression bien rendu. Mise en scène pleine d'assurance. Interprétation parfaitement convaincante.

Général
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L'Homme sur les quais (L'Homme sur les quais)

Général Général

Fr. 1993. Drame de Raoul Peck avec Jennifer Zubar, Toto Bissainthe, Patrick Rameau.

Dans un petit village d'Haïti, un "tonton macoute" persécute les membres de la famille d'un policier qui s'est opposé à lui. Enfilade d'anecdotes évocatrices. Climat de répression bien rendu. Mise en scène pleine d'assurance. Interprétation parfaitement convaincante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Sarah, huit ans, et ses deux soeurs aînées vivent avec leur grand-mère Desrouillère dans un petit village d'Haïti. Leurs parents ont dû fuir le pays après que leur père, un capitaine de police, se soit opposé aux agissements de Janvier, un "tonton macoute" tyrannique. Depuis ce jour, Desrouillère s'efforce par divers moyens de faire sortir les enfants du pays afin qu'elles puissent rejoindre leur père à Cuba. Mais la vieille dame se heurte à la vigilance de Janvier qui n'hésite pas à exécuter tous ceux qui tentent de l'aider. Pour assurer la sécurité des trois filles, Desrouillère leur interdit de sortir de la maison. La petite Sarah s'invente alors dès jeux, seule dans le grenier. Puis, un jour, elle est témoin de l'arrestation de sa grand-mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Construit de façon assez capricieuse, le scénario va et vient entre différentes époques sans vraiment s'attacher à créer une progression dramatique. Au moyen d'anecdotes évocatrices ou encore d'observations purement visuelles, l'auteur recrée le climat de répression qui régnait à Haïti durant le régime Duvalier, mais sans proposer d'analyse politique. Intéressé par le drame humain, le cinéaste focalise toute son attention sur la vie d'une seule famille persécutée. Le résultat ne manque pas d'intérêt, même si le tout apparaît quelque peu schématique. La mise en scène possède beaucoup d'assurance et l'interprétation est parfaitement convaincante.

Texte : Martin Girard

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