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L'Homme sans visage (The Man Without a Face)

É.-U. 1993. Mélodrame de Mel Gibson avec Mel Gibson, Nick Stahl, Margaret Whitton. Se sentant rejeté par les siens, un garçon se lie d'amitié avec un professeur atrocement défiguré qui vit comme un reclus. Démonstration plutôt appuyée de bons sentiments. Scénario bavard. Réalisation statique. Composition réussie de M. Gibson.

Général
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L'Homme sans visage (The Man Without a Face)

Général Général

É.-U. 1993. Mélodrame de Mel Gibson avec Mel Gibson, Nick Stahl, Margaret Whitton.

Se sentant rejeté par les siens, un garçon se lie d'amitié avec un professeur atrocement défiguré qui vit comme un reclus. Démonstration plutôt appuyée de bons sentiments. Scénario bavard. Réalisation statique. Composition réussie de M. Gibson.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Chuck Norstadt, âgé de douze ans, vit dans un village côtier du Maine avec sa mère et ses deux demi-soeurs. Se sentant rejeté par ce milieu familial, il rêve d'être reçu à l'école privée où étudia son défunt père, qu'il a à peine connu. Par bonheur, l'adolescent fait la connaissance de l'ex-professeur Justin McLeod, atrocement défiguré suite à un accident de voiture ayant causé la mort d'un jeune garçon. McLeod accepte donc d'enseigner à Chuck et, entre ces deux exclus, une profonde amitié s'établit. Mais lorsque Mme Norstadt apprend que son fils fréquente McLeod, qui fut à l'époque de l'accident accusé à tort d'avoir abusé du petit garçon qui l'accompagnait, elle prend les mesures nécessaires pour empêcher Chuck de revoir son mentor.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour ses débuts derrière la caméra, l'acteur Mel Gibson a choisi de mettre en scène un récit traitant de l'apprentissage d'un adolescent à l'univers des adultes, tout en servant au passage une leçon de tolérance. Bien que les intentions soient généreuses, la démonstration se révèle plutôt appuyée et peu subtile. Gibson accorde trop de place aux dialogues, si bien que sa réalisation, fort statique et passablement terne, ne parvient pas toujours à soutenir l'intérêt. Le jeune Nick Stahl joue assez juste, face à un ténébreux Mel Gibson qui, pour une fois, fait fi de son image de jeune premier et parvient à rendre émouvante une apparence repoussante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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