L'Été indien (Indian Summer)

Name: Été indien, L'
Director: Mike Binder
Genre: Comédie dramatique
Duration: 98 min.

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Mike Binder avec Alan Arkin, Matt Craven, Diane Lane. Vingt ans après un merveilleux été passé dans un camp de vacances, sept jeunes gens dans la trentaine retournent sur les lieux. Fable nostalgique plutôt artificielle. Gags balourds. Quelques touches sensibles. Mise en scène peu attentive au sujet. Bons interprètes.

L'Été indien (Indian Summer)

Général

É.-U. 1993. Comédie dramatique de Mike Binder avec Alan Arkin, Matt Craven, Diane Lane.

Vingt ans après un merveilleux été passé dans un camp de vacances, sept jeunes gens dans la trentaine retournent sur les lieux. Fable nostalgique plutôt artificielle. Gags balourds. Quelques touches sensibles. Mise en scène peu attentive au sujet. Bons interprètes.

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Genre :

Comédie dramatique

Année :

1993

Durée :

98 min.

Réalisation :

Mike Binder

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Buena Vista

Interprètes :

Alan Arkin
Matt Craven
Diane Lane

Vingt ans après un merveilleux été passé dans un camp de vacances ontarien, sept jeunes gens dans la trentaine retournent sur les lieux à l'invitation du vieux directeur du centre. Pour celui-ci, il s'agit de terminer sa carrière avec le groupe de jeunes qui lui a donné ses plus grandes satisfactions professionnelles. Ses protégés ont pourtant vieilli et n'agissent plus comme les adolescents d'antan. Les uns sont préoccupés par leur business, les autres par leurs histoires sentimentales perturbées, d'autres encore par leur solitude et leur manque d'attaches. Durant le séjour, des liens anciens se défont alors que de nouveaux se forment.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lorsque l'univers de MEATBALLS se met au service de la "nostalgia" yuppie, ce mariage un peu contre nature accouche d'un film pour le moins hybride. Cette fable sur la difficulté d'assumer son appartenance au monde des adultes est typique d'une certaine mentalité US toujours à la remorque d'un temps béni, aussi utopique qu'illusoire. Le spectateur qui accepte malgré tout le flou de l'introduction aura pourtant du mal à avaler les chasses-croisés amoureux qui s'ensuivent. L'étude psychologique est aussi plaquée grossièrement que la mise en scène est peu attentive à son sujet. Tout se passe comme si les interprètes, assez bons au demeurant, et l'équipe technique provenaient de deux tournages différents. Le résultat s'avère pour le moins curieux: un mélange d'insignifiances et de gags balourds, teinté d'étonnantes mais rares touches sensibles.

Texte : Christian Depoorter

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