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L'Arbre, le maire et la médiathèque

Fr. 1993. Comédie dramatique de Éric Rohmer avec Pascal Greggory, Arielle Dombasle, Fabrice Luchini. Dans un petit village vendéen, un maire socialiste qui rêve de faire construire un centre culturel se heurte à l'opposition de l'instituteur. Regard peu approfondi sur la politique intérieure française. Bavardage aux réparties piquantes et savoureuses. Mise en scène épurée. Comédiens à l'aise.

Général
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L'Arbre, le maire et la médiathèque (L'Arbre, le maire et la médiathèque)

Général Général

Fr. 1993. Comédie dramatique de Éric Rohmer avec Pascal Greggory, Arielle Dombasle, Fabrice Luchini.

Dans un petit village vendéen, un maire socialiste qui rêve de faire construire un centre culturel se heurte à l'opposition de l'instituteur. Regard peu approfondi sur la politique intérieure française. Bavardage aux réparties piquantes et savoureuses. Mise en scène épurée. Comédiens à l'aise.

Année :
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Prima Film
Le maire socialiste du village vendéen de Saint-Juire, Julien Dechaumes, rêve de faire construire un grand centre culturel qui attirerait les citadins dans la région. Il fait part de ses plans à son amie parisienne, l'écrivain Bérénice Beaurivage, qui se montre relativement sceptique quant aux plaisirs de la vie à la campagne. L'oncle de Julien, rédacteur en chef d'un journal politique, propose à la reporter Blandine Lenoir d'écrire un article sur son neveu. Cette dernière rencontre l'instituteur de Saint-Juire qui s'oppose au projet parce qu'il va dénaturer le village, en plus de provoquer la mort d'un arbre centenaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même lorsqu'il se détourne un instant de ses comédies sentimentales pour se pencher sur un sujet qui concerne notre société en général, Rohmer ne peut s'empêcher de ramener l'action au niveau de l'ego de quelques personnalités volubiles bien typées. Ainsi, cette parabole sur la politique intérieure française ne se départit point du dandysme qui caractérise les échanges entre individus chez l'auteur.S'il peut paraître parfois excessif et gratuit, ce goût pour le bavardage occasionne quelques réparties piquantes et savoureuses qui toutefois ne portent pas un regard fort approfondi sur le débat politique. La structure du récit en sept chapitres brise quelque peu la monotonie d'une mise en scène dont l'épurement formel fait d'autant plus ressortir les limites du propos. Les comédiens s'adaptent parfaitement au style littéraire de Rohmer.

Texte : Christian Depoorter

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