Journal intime (Caro Diario)

Name: Journal intime
Director: Nanni Moretti
Genre: Film à sketches
Duration: 100 min.

It. 1993. Film à sketches de Nanni Moretti avec Nanni Moretti, Renato Carpentieri, Antonio Neiwiller. Trois épisodes dans la vie d'un cinéaste romain. Tableau vivant et personnel de l'Italie contemporaine. Oeuvre attachante et sereine. Traitement varié allant de la fantaisie à la satire. Musique irrésistible. N. Moretti fort à l'aise.

Journal intime (Caro Diario)

Général

It. 1993. Film à sketches de Nanni Moretti avec Nanni Moretti, Renato Carpentieri, Antonio Neiwiller.

Trois épisodes dans la vie d'un cinéaste romain. Tableau vivant et personnel de l'Italie contemporaine. Oeuvre attachante et sereine. Traitement varié allant de la fantaisie à la satire. Musique irrésistible. N. Moretti fort à l'aise.

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Genre :

Film à sketches

Année :

1993

Durée :

100 min.

Réalisation :

Nanni Moretti

Pays :

Italie

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Nanni Moretti
Renato Carpentieri
Antonio Neiwiller

Au mois d'août, Nanni Moretti se promène sur sa vespa dans Rome désertée, tout en faisant part de ses réflexions au spectateur. Plus tard, en quête d'un lieu pour travailler à l'aise, il visite une à une les îles Eoliennes en compagnie de Gerardo, un ami qui abhorre la télévision. Seule Alicudi est suffisamment paisible, mais Gerardo, devenu entre temps adepte des séries américaines, s'enfuit lorsqu'il apprend qu'il n'y a aucun téléviseur sur cette île. Dans un dernier temps, Moretti, affligé de démangeaisons tenaces, fait la tournée des dermatologues romains. Ceux-ci lui prescrivent une foule de médicaments inutiles, puisqu'il se révèle atteint d'une forme de cancer heureusement curable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Attachant et serein, ce nouveau film de Nanni Moretti brosse mine de rien un tableau vivant et personnel de l'Italie contemporaine. Aussi à l'aise devant que derrière la caméra, le cinéaste en profite pour dénoncer les intellectuels désabusés, les critiques de cinéma et bien entendu l'incurie de certains médecins. Chaque chapitre adopte un ton particulier. Ainsi, la fantaisie et la liberté de SUR MA VÉSPA évoquent par moments Woody Allen, alors que le sketch LES ÎLES se présente comme une suite de vignettes satiriques bien senties. Enfin, dans LES MÉDECINS, Moretti traite avec une dérision salutaire un épisode douloureux de son passé récent. Pour ajouter au succès de l'entreprise, l'accompagnement musical s'avère proprement irrésistible.

Texte : Louis-Paul Rioux

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