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J'ai connu Ernest Hemingway (Wrestling Ernest Hemingway)

É.-U. 1993. Drame psychologique de Randa Haines avec Richard Harris, Robert Duvall, Shirley MacLaine. Malgré leur différence de tempérament, un ancien marin irlandais et un barbier cubain à la retraite se lient d'une profonde amitié. Péripéties plus ou moins passionnantes. Quelques fines observations sur la vieillesse. Mise en scène discrète. Interprétation colorée.

Général
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J'ai connu Ernest Hemingway (Wrestling Ernest Hemingway)

Général Général

É.-U. 1993. Drame psychologique de Randa Haines avec Richard Harris, Robert Duvall, Shirley MacLaine.

Malgré leur différence de tempérament, un ancien marin irlandais et un barbier cubain à la retraite se lient d'une profonde amitié. Péripéties plus ou moins passionnantes. Quelques fines observations sur la vieillesse. Mise en scène discrète. Interprétation colorée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Frank Joyce est un ancien marin irlandais, rustre et anticonformiste. Ayant bourlingué un peu partout autour de la planète, il raconte à qui veut l'entendre qu'il s'est battu avec Ernest Hemingway, en 1938 à Porto Rico. Aujourd'hui, Frank habite en Floride dans un motel tenu par Connie, a qui il fait une cour peu subtile. Un jour, il rencontre dans un parc Walter, un barbier cubain retraité, timide et adepte des mots croisés, qui s'est lié d'amitié avec Elaine, une jeune serveuse de son restaurant habituel. Malgré leur grande différence de tempérament, Frank et Walter développent une profonde relation d'amitié.

L’AVIS DE MEDIAFILM

A l'instar de plusieurs oeuvres récentes (GRUMPY OLD MEN, USED PEOPLE, ROULEZ JEUNESSE,...), ce film aux ambitions modestes est avant tout destiné au public du troisième âge. A ce chapitre, on retrouve effectivement un bon nombre d'observations d'une grande finesse sur divers aspects de cette période parfois difficile de la vie; à plus forte raison lorsqu'il s'agit de personnes ayant le sentiment de n'avoir pas eu une existence satisfaisante. Par contre, les quelques péripéties présentées dans ce film inutilement long ne sont pas particulièrement passionnantes et l'usage intempestif d'une musique tonitruante vient souligner de façon redondante les passages dramatiques. La très discrète mise en scène parvient néanmoins à mettre en valeur la performance colorée, bien que par moments exaspérante, de Richard Harris et celle plus feutrée de Robert Duvall.

Texte : Louis-Paul Rioux

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