H.-K. 1993. Aventures de Yuen Woo-ping avec Yu Rong-Guang, Donnie Yen, Jean Wang. Un gouverneur corrompu kidnappe le fils d'un champion d'arts martiaux pour forcer ce dernier à le débarrasser d'un justicier masqué. Scénario bien construit multipliant les combats époustouflants. Personnages habilement typés. Sens de l'humour et de la fantaisie. Mise en scène souple et inventive. Interprétation vigoureuse à souhait.
Un gouverneur corrompu kidnappe le fils d'un champion d'arts martiaux pour forcer ce dernier à le débarrasser d'un justicier masqué. Scénario bien construit multipliant les combats époustouflants. Personnages habilement typés. Sens de l'humour et de la fantaisie. Mise en scène souple et inventive. Interprétation vigoureuse à souhait.
Le succès de Tigre et dragon est en bonne partie responsable de la sortie nord-américaine, huit ans après sa réalisation, de cet Iron Monkey précédé d'une réputation enviable auprès des amateurs de films d'arts martiaux. Le réalisateur Yuen Woo-ping est nul autre que le chorégraphe des combats acrobatiques de The Matrix et de Tigre et dragon. Pas surprenant, donc, que dans son propre film les affrontements prennent le devant de la scène et se révèlent tous plus époustouflants les uns que les autres. Heureusement, le scénario de Iron Monkey n'est pas simplement un prétexte à multiplier les scènes d'arts martiaux, si formidables soient-elles. Fort bien construit, le récit s'appuie sur des personnages habilement typés dont les relations sont observées avec plus de nuances qu'on pourrait s'y attendre avec ce genre d'histoire. De plus, le film démontre un sens salutaire de l'humour et de la fantaisie. Par ailleurs, Yuen Woo-ping n'est pas seulement habile à chorégraphier les combats, il déploie également beaucoup de souplesse et d'invention dans sa mise en scène et sa direction d'acteurs. Bref, tous les ingrédients sont au rendez-vous pour faire de Iron Monkey une oeuvre impressionnante dans son genre. Peut-être une des meilleures.
Texte : Martin Girard