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Gunmen

É.-U. 1993. Aventures de Deran Sarafian avec Christophe Lambert, Mario Van Peebles, Denis Leary. Un policier et un contrebandier parcourent l'Amérique du Sud à la recherche d'un magot qui a été dérobé à un baron de la drogue. Salmigondis de clichés. Récit à la tournure erratique et aux allures grotesques. Réalisation à la va-comme-je-te-pousse. Acteurs en deçà de leurs possibilités.

13 ans + (violence)
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Gunmen (Gunmen)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1993. Aventures de Deran Sarafian avec Christophe Lambert, Mario Van Peebles, Denis Leary.

Un policier et un contrebandier parcourent l'Amérique du Sud à la recherche d'un magot qui a été dérobé à un baron de la drogue. Salmigondis de clichés. Récit à la tournure erratique et aux allures grotesques. Réalisation à la va-comme-je-te-pousse. Acteurs en deçà de leurs possibilités.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Cole Parker, un policier new-yorkais, doit faire main basse sur les 400 millions de dollars qui ont été dérobés à l'assassin de son père, un baron de la drogue du nom de Loomis. Pour mener à bien cette mission, le flic organise l'évasion du contrebandier Dani Servigo, qui est détenu dans une tôle sud-américaine et qui serait à même de lui indiquer le mouillage du bateau contenant la fortune. Engagé par Loomis, le tueur à gages Armor poursuit dans la jungle amazonienne les deux comparses qui éprouvent beaucoup de mal à se faire confiance. Sachant Loomis en position de faiblesse, Armor tente d'en profiter pour le doubler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en suivant le vieux procédé qui consiste à mâtiner d'humour des scènes d'action musclée, ce film de série B tente de manger à tous les râteliers à la fois: du polar au western, en passant par le slapstick. Vu la médiocrité du résultat, il faut convenir que cette formule hybride et risquée ne réussit pas à tous les coups. Circonstance aggravante, le scénariste se môle plus d'une fois les pinceaux, visiblement incapable de maintenir un minimum de logique à un récit dont la tournure erratique prend vite des allures grotesques. Et ce n'est certes pas la réalisation à la va-comme-je-te-pousse qui améliore la fluidité visuelle de ce salmigondis de clichés. Cette déconfiture est partagée par une distribution comportant des acteurs qui restent en deçà de leurs possibilités.

Texte : Christian Depoorter

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