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Fraise et chocolat (Fresa y chocolate)

Cub. 1993. Drame de moeurs de Tomas Gutierrez Alea, Juan Carlos Tabio avec Vladimir Cruz, Jorge Perugorria, Mirta Ibarra. Un jeune étudiant cubain fidèle à la ligne révolutionnaire devient l'ami d'un artiste homosexuel. Intéressante confrontation entre deux aspects de la société cubaine. Sens marqué de l'observation. Mise en scène intelligente. Jeu touchant de J. Perugorria.

13 ans +
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Fraise et chocolat (Fresa y chocolate)

13 ans + 13 ans +

Cub. 1993. Drame de moeurs de Tomas Gutierrez Alea, Juan Carlos Tabio avec Vladimir Cruz, Jorge Perugorria, Mirta Ibarra.

Un jeune étudiant cubain fidèle à la ligne révolutionnaire devient l'ami d'un artiste homosexuel. Intéressante confrontation entre deux aspects de la société cubaine. Sens marqué de l'observation. Mise en scène intelligente. Jeu touchant de J. Perugorria.

Genre :
Année :
Durée :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Jeune étudiant cubain fidèle à la ligne révolutionnaire, David vient de subir une peine d'amour. Sur une terrasse, il est accosté par Diego, un artiste homosexuel qui tente de le séduire. Poussé par un camarade militant à espionner ce citoyen «déviant», David découvre progressivement l'univers de Diego, dont il finit par accepter les différences. Par amitié, le marginal lui présente sa charmante voisine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un préambule un rien démonstratif dans sa façon de souligner les positions de chacun, le récit pose un regard malicieux sur la situation cubaine sans pour autant chercher la polémique. Au contraire, les réalisateurs se sont servis du conformisme ou du narcissisme des protagonistes pour éclairer deux aspects indissociables de la réalité de leur pays. Cette confrontation glisse d'ailleurs subtilement vers une reconnaissance mutuelle des diverses individualités. De par son thème et par son ancrage dans un lieu presque clos, ce face-à-face entre homosexuel et révolutionnaire n'est pas sans rappeler l'étonnant BAISER DE LA FEMME ARAIGNÉE. Suivant le rythme des révélations et la chute des inhibitions, une mise en scène discrète s'arrête volontiers le temps d'un gros plan sur l'émotion d'un regard. Dans le rôle du marginal, Jorge Perugorria se révèle touchant par la gradation des sentiments exprimés.

Texte : Christian Depoorter

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