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Fièvre rouge (Red Hot)

É.-U. 1993. Drame de Paul Haggis avec Balthazar Getty, Carla Gugino, Hugh O'Conor. En 1959, un étudiant letton qui se passionne pour la musique rock s'éprend de la fille d'un ministre du gouvernement. Étude socio-psychologique évacuée au profit d'une amourette au sentimentalisme outrancier. Décalage flagrant entre le milieu décrit et la réalité. Mise en images léchée. Bons acteurs.

Général
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Fièvre rouge (Red Hot)

Général Général

É.-U. 1993. Drame de Paul Haggis avec Balthazar Getty, Carla Gugino, Hugh O'Conor.

En 1959, un étudiant letton qui se passionne pour la musique rock s'éprend de la fille d'un ministre du gouvernement. Étude socio-psychologique évacuée au profit d'une amourette au sentimentalisme outrancier. Décalage flagrant entre le milieu décrit et la réalité. Mise en images léchée. Bons acteurs.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
En cette fin des années 50, le jeune Alexi est inscrit au conservatoire de musique de Riga en Lettonie. De retour d'un séjour à l'Ouest, son oncle lui offre une série de disques de rock'n roll, musique interdite par les communistes. Yuri, un camarade de classe, convainc Alexi de faire des copies des disques sur des vieux négatifs de radiologie et de former un groupe de rock. Espionnant l'idylle naissante entre la belle Valentina et Alexi, un agent du KGB profite de leur passion pour le rock afin de nuire au père de Valentina, un ministre du gouvernement. Ce harcèlement n'empêche pas Alexi et ses copains de donner leur premier concert.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Certes, ce film ne prétend pas constituer une étude socio-psychologique d'un épiphénomène culturel, d'autant qu'en fin de compte celui-ci semble très peu préoccuper les auteurs. Tout comme le contexte historique et politique d'ailleurs, le thème de base est complètement évacué au profit d'une amourette de type "Harlequin" dont le sentimentalisme outrancier est souligné avec force par une musique pompeuse fort éloignée de l'essence du rock. De plus, le récit donne l'impression de se dérouler dans une Europe de l'Est de pacotille peuplée d'individus aux manières bien américaines. Ce décalage flagrant avec la réalité amplifie encore la superficialité de l'ensemble. Une mise en images léchée apporte une touche d'élégance glacée et artificielle à laquelle s'adapte l'interprétation. Dommage que de bons acteurs galvaudent ainsi leur talent.

Texte : Christian Depoorter

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