Doublures

Name: Doublures
Director: Michel Murray
Genre: Comédie dramatique
Duration: 90 min.

Can. 1993. Comédie dramatique de Michel Murray avec Luc Picard, Christine Séguin, Julien Poulin. Hésitant à prendre des décisions, un photographe constate avec stupeur que trois répliques de lui-même s'en chargent à sa place. Description de milieu sincère. Observations pertinentes sur les relations amoureuses. Réalisation maladroite. Personnages stéréotypés.

Doublures (Doublures)

Général

Can. 1993. Comédie dramatique de Michel Murray avec Luc Picard, Christine Séguin, Julien Poulin.

Hésitant à prendre des décisions, un photographe constate avec stupeur que trois répliques de lui-même s'en chargent à sa place. Description de milieu sincère. Observations pertinentes sur les relations amoureuses. Réalisation maladroite. Personnages stéréotypés.

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Genre :

Comédie dramatique

Année :

1993

Durée :

90 min.

Réalisation :

Michel Murray

Pays :

Canada
Québec

Distributeur :

ONF

Producteurs :

Interprètes :

Luc Picard
Christine Séguin
Julien Poulin

Hésitant à prendre les décisions que lui impose sa vie stagnante, Richard, un photographe montréalais dans la trentaine, constate avec stupeur que trois répliques de lui-même s'en chargent à sa place. La première s'occupe de satisfaire Françoise, sa compagne artiste, qui désire un enfant de lui. La seconde accepte tous les contrats de publicité douteuse que lui refile Bruno, un ami d'enfance opportuniste qui l'exploite. La troisième devient le fils idéal que son père, un chauffeur de taxi esseulé, a toujours souhaité. Trouvant un bref répit chez Marie, une fille-mère qui lui a servi de modèle, Richard se décide enfin à chasser ses doubles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, Michel Murray s'est aventuré sur le terrain glissant de la fantaisie, en utilisant le thème éculé du dédoublement pour décrire un milieu social qu'il semble bien connaître. Bien qu'honnête et sincère, le propos est desservi par la maladresse de la réalisation et la faiblesse du scénario. On retrouve quand même quelques observations pertinentes sur la complexité des relations amoureuses contemporaines, mais elles s'expriment par de lourdes diatribes que la mise en scène est incapable d'illustrer. Un montage approximatif ainsi qu'une musique inadéquate et envahissante n'améliorent pas l'ensemble. Confrontés à des personnages stéréotypés, les comédiens, à peine dirigés, font tout de même de leur mieux.

Texte : André Caron

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