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C'était le 12 du 12 et Chili avait les blues

Can. 1993. Drame psychologique de Charles Binamé avec Roy Dupuis, Lucie Laurier, Joëlle Morin. Dans une gare où de nombreux passagers sont immobilisés par une tempête de neige, un vendeur itinérant réconforte une écolière mélancolique. Huis clos sentimental aux situations et dialogues artificiels. Rythme lourd. Photographie soignée. Reconstitution d'époque envahissante. Interprètes talentueux.

Général
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C'était le 12 du 12 et Chili avait les blues (C'était le 12 du 12 et Chili avait les blues)

Général Général

Can. 1993. Drame psychologique de Charles Binamé avec Roy Dupuis, Lucie Laurier, Joëlle Morin.

Dans une gare où de nombreux passagers sont immobilisés par une tempête de neige, un vendeur itinérant réconforte une écolière mélancolique. Huis clos sentimental aux situations et dialogues artificiels. Rythme lourd. Photographie soignée. Reconstitution d'époque envahissante. Interprètes talentueux.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Un soir de décembre 1963, un groupe de passagers est immobilisé dans une gare de train par une tempête de neige. Parmi eux se trouve Pierre-Paul, un vendeur itinérant qui cause tout un émoi en alertant le chef de gare après avoir aperçu une jeune fille avec un revolver dans les toilettes. Celle-ci ayant disparu, l'affaire en reste là. Plus tard dans la soirée, l'écolière Chili aborde Pierre-Paul en lui avouant être celle qui voulait se suicider. Le jeune homme prête alors une oreille attentive à cette fille aux idées noires et au passé familial malheureux. Une grande tendresse lie bientôt ces deux êtres solitaires, mais un aveu tardif de Chili refroidit un peu les ardeurs de Pierre-Paul.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce huis clos sentimental rate plutôt sa cible en raison du ton artificiel des dialogues et des situations. En effet, les protagonistes échangent des propos d'une grande platitude malgré les évidentes prétentions pseudo-existentielles de la scénariste. On s'intéresse donc difficilement au sort de ces héros conçus à grand renfort de clichés et cela, en dépit des efforts louables d'interprètes talentueux. Par ailleurs, la mise en scène ne manque pas de soin, mais il aurait été souhaitable que le réalisateur accorde plus d'attention au rythme d'ensemble assez lourd de son film et un peu moins à la reconstitution d'époque, carrément envahissante.

Texte : Martin Girard

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