Can. 1993. Drame psychologique de Charles Binamé avec Roy Dupuis, Lucie Laurier, Joëlle Morin. Dans une gare où de nombreux passagers sont immobilisés par une tempête de neige, un vendeur itinérant réconforte une écolière mélancolique. Huis clos sentimental aux situations et dialogues artificiels. Rythme lourd. Photographie soignée. Reconstitution d'époque envahissante. Interprètes talentueux.
Dans une gare où de nombreux passagers sont immobilisés par une tempête de neige, un vendeur itinérant réconforte une écolière mélancolique. Huis clos sentimental aux situations et dialogues artificiels. Rythme lourd. Photographie soignée. Reconstitution d'époque envahissante. Interprètes talentueux.
Ce huis clos sentimental rate plutôt sa cible en raison du ton artificiel des dialogues et des situations. En effet, les protagonistes échangent des propos d'une grande platitude malgré les évidentes prétentions pseudo-existentielles de la scénariste. On s'intéresse donc difficilement au sort de ces héros conçus à grand renfort de clichés et cela, en dépit des efforts louables d'interprètes talentueux. Par ailleurs, la mise en scène ne manque pas de soin, mais il aurait été souhaitable que le réalisateur accorde plus d'attention au rythme d'ensemble assez lourd de son film et un peu moins à la reconstitution d'époque, carrément envahissante.
Texte : Martin Girard