É.-U. 1993. Comédie de moeurs de Jeremiah Chechik avec Johnny Depp, Mary Stuart Masterson, Aidan Quinn. Un mécanicien célibataire et sa soeur schizophrène sont forcés d'héberger temporairement un jeune excentrique. Approche psychologique plus fantaisiste que réaliste. Histoire charmante et sans prétention. Mise en images agréable. Jeu inspiré des comédiens.
Un mécanicien célibataire et sa soeur schizophrène sont forcés d'héberger temporairement un jeune excentrique. Approche psychologique plus fantaisiste que réaliste. Histoire charmante et sans prétention. Mise en images agréable. Jeu inspiré des comédiens.
Comme c'est souvent le cas au cinéma, la maladie mentale est traitée dans ce film sous un angle plus fantaisiste que réaliste. Le personnage de la jeune schizophrène est décrit avec un mélange de tendresse et d'amusement qui fait d'elle une héroïne atteinte d'une douce folie. Pour discutable que soit cette approche au plan psychologique, elle demeure valable dans le cadre bien précis de la comédie romantique que nous proposent les auteurs. Il y a de jolies idées dans cette histoire qui, malgré ses naïvetés, opère un charme discret et sans prétention. La mise en images est toute simple, mais constamment agréable, et l'originalité des personnages est soutenue par le jeu fort inspiré de très bons comédiens.
Texte : Martin Girard