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André Mathieu, musicien

Can. 1993. Documentaire de Jean-Claude Labrecque . Évocation de la vie tragique et de l'oeuvre méconnue d'André Mathieu, pianiste et compositeur québécois décédé à l'âge de 39 ans. Assemblage de films d'archives, d'interviews et de séquence fictive. Témoignages pertinents. Trame musicale trahissant bien la nature obsessionnelle de l'artiste. Mise en scène manquant parfois d'originalité.

Général
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André Mathieu, musicien (André Mathieu, musicien)

Général Général

Can. 1993. Documentaire de Jean-Claude Labrecque .

Évocation de la vie tragique et de l'oeuvre méconnue d'André Mathieu, pianiste et compositeur québécois décédé à l'âge de 39 ans. Assemblage de films d'archives, d'interviews et de séquence fictive. Témoignages pertinents. Trame musicale trahissant bien la nature obsessionnelle de l'artiste. Mise en scène manquant parfois d'originalité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cinéma libre
Producteurs :
Ce documentaire évoque la vie tragique et l'oeuvre méconnue d'André Mathieu, pianiste et compositeur prodige québécois décédé en 1968 à l'âge de 39 ans. Des films d'archives témoignent du talent et de la personnalité de l'artiste. Une séquence fictive le montre à l'automne de sa vie, gaspillant son talent lors d'un "pianothon", tandis que de multiples interviews donnent la parole à des gens qui l'ont côtoyé: des membres de sa famille, d'autres musiciens célèbres ainsi que des observateurs de la scène culturelle québécoise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plus qu'un simple portrait, ce documentaire de Jean-Claude Labrecque fait le procès d'une société qui n'a pas su reconnaître le génie d'un des siens. Le film ne se distingue pas seulement par la pertinence des témoignages qu'il donne à entendre mais aussi, et surtout, par l'utilisation qu'on y fait de la musique de Mathieu. Labrecque nous montre différents pianistes québécois la reprendre chacun à sa façon en plus de nous offrir les enregistrements originaux de l'artiste. Résultat: une trame musicale quasi incessante qui trahit bien la nature obsessionnelle de Mathieu et finit par agir sur les sens du spectateur de façon presque subliminale. On en sort secoué. Malheureusement, la mise en scène visuelle, qui manque parfois d'originalité, n'est pas à la hauteur de cette conception sonore.

Texte : Johanne Larue

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