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Amos & Andrew

É.-U. 1993. Comédie policière de E. Max Frye avec Nicolas Cage, Samuel L. Jackson, Dabney Coleman. Les mésaventures d'un dramaturge de race noire qui a été pris pour un cambrioleur alors qu'il se trouvait dans sa nouvelle demeure. Satire inégale basée sur les préjugés raciaux. Mise en place habile des éléments narratifs. Ensemble trop caricatural. Comédiens de talent.

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Amos & Andrew (Amos & Andrew)

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É.-U. 1993. Comédie policière de E. Max Frye avec Nicolas Cage, Samuel L. Jackson, Dabney Coleman.

Les mésaventures d'un dramaturge de race noire qui a été pris pour un cambrioleur alors qu'il se trouvait dans sa nouvelle demeure. Satire inégale basée sur les préjugés raciaux. Mise en place habile des éléments narratifs. Ensemble trop caricatural. Comédiens de talent.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Alors qu'il se trouve dans sa nouvelle demeure, le dramaturge Andrew Sterling est pris pour un cambrioleur par deux voisins. Des policiers assiègent bientôt la maison du pauvre homme qui, se croyant victime d'un tireur embusqué, alerte à son tour le chef de police. Ce dernier réalise alors l'erreur que lui et ses hommes sont en train de commettre. Pour éviter de perdre la face, il fait un marché avec le petit escroc Amos Odell à qui il demande de s'introduire chez Sterling en personnifiant l'agresseur dont celui-ci se croit la cible. Mais toute l'affaire se complique à vue d'oeil et Amos en vient à séquestrer véritablement Andrew.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le point de départ de cette farce basée sur les préjugés raciaux ne manque ni d'originalité, ni d'humour. Le premier tiers du film est mené avec une belle précision, tant dans la mise en place des éléments narratifs que dans la façon d'amener les gags. Malheureusement la suite tombe dans la grosse caricature, ce qui alourdit considérablement sa charge satirique contre le racisme. Il en résulte une oeuvre fort inégale et plutôt laborieuse qui surnage difficilement, malgré quelques dialogues mordants et une réalisation relativement alerte. L'interprétation des deux principaux protagonistes s'avère colorée à souhait et les seconds rôles sont campés par des comédiens de talent.

Texte : Martin Girard

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