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À l'ombre du Golden Gate (Golden Gate)

É.-U. 1993. Drame de John Madden avec Matt Dillon, Joan Chen, Bruno Kirby. Un agent du FBI s'amourache de la fille d'un blanchisseur chinois qu'il a fait jadis emprisonner en l'accusant injustement d'être un communiste. Intrigue feuilletonesque. Données dramatiques trop simplifiées. Traitement visuel soigné. Interprétation talentueuse de personnages peu développés.

Général
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À l'ombre du Golden Gate (Golden Gate)

Général Général

É.-U. 1993. Drame de John Madden avec Matt Dillon, Joan Chen, Bruno Kirby.

Un agent du FBI s'amourache de la fille d'un blanchisseur chinois qu'il a fait jadis emprisonner en l'accusant injustement d'être un communiste. Intrigue feuilletonesque. Données dramatiques trop simplifiées. Traitement visuel soigné. Interprétation talentueuse de personnages peu développés.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans les années 50, un jeune agent du FBI, Kevin Walker, est enrôlé dans une escouade spéciale ayant pour mission de ratisser le quartier chinois de San Francisco afin d'y dénicher des sympathisants communistes. Après avoir vainement tenté d'inculper divers suspects, Kevin fabrique de fausses preuves pour obtenir la condamnation du blanchisseur Chen Jung Song. Dix ans plus tard, rongé par les remords, Walker décide de venir en aide à Song qui sort de prison. Mais le vieil homme se suicide avant qu'il ait pu lui parler. Kevin contacte alors la fille du défunt, Marilyn, en se faisant passer pour un ancien ami de son père. Ils finissent par tomber amoureux l'un de l'autre, mais la jeune femme découvre vite la vérité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Voilà un film ambitieux et bien intentionné qui pourtant ne satisfait pas vraiment. Remplie de considérations philosophiques et morales sur la justice, le pouvoir, les préjugés raciaux ou le destin, l'intrigue feuilletonesque va et vient entre différents genres de drames: social, psychologique, judiciaire, sentimental, policier, ...etc. Bien qu'il refuse de concentrer son attention sur un aspect précis du sujet, l'auteur maintient malgré tout une certaine harmonie dans son oeuvre en consacrant un soin rigoureux à la mise en images. Mais son film pèche par une trop grande simplification des données dramatiques et les interprètes, au demeurant talentueux, ont à défendre des personnages insuffisamment développés.

Texte : Martin Girard

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