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À cause d'elle

Fr. 1993. Drame sentimental de Jean-Loup Hubert avec Antoine Hubert, Olivia Munoz, Thérèse Liotard. Alité à l'hôpital à la suite d'un accident, un jeune cancre rattrape son retard scolaire grâce à l'aide d'une compagne dont il est secrètement amoureux. Témoignage nostalgique, sincère et touchant sur les désillusions sentimentales de l'adolescence. Mise en scène académique. Interprétation sobre.

Général
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À cause d'elle (À cause d'elle)

Général Général

Fr. 1993. Drame sentimental de Jean-Loup Hubert avec Antoine Hubert, Olivia Munoz, Thérèse Liotard.

Alité à l'hôpital à la suite d'un accident, un jeune cancre rattrape son retard scolaire grâce à l'aide d'une compagne dont il est secrètement amoureux. Témoignage nostalgique, sincère et touchant sur les désillusions sentimentales de l'adolescence. Mise en scène académique. Interprétation sobre.

Dans la banlieue de Nantes, en cette année 1963, Antoine va fêter ses quinze ans. Rêveur et cancre invétéré, l'adolescent vit dans une famille modeste de quatre enfants dont le père volage n'est pratiquement jamais là. Un jour, il croise dans la rue l'inaccessible Olivia qui l'impressionne par sa culture et sa distinction. Happé par une voiture, Antoine se retrouve alité à l'hôpital et, à sa grande joie, reçoit la visite d'Olivia qui lui propose de l'aider à rattraper son retard scolaire. Les résultats sont étonnants et surprennent tout le monde. Encouragé par la belle complicité qui les lie, Antoine se risque à déclarer sa flamme à sa "tutrice". Malheureusement pour lui, la réaction de la jeune fille ne sera pas celle qu'il escomptait!

L’AVIS DE MEDIAFILM

En réalisant cette sorte de suite au GRAND CHEMIN, Jean-Loup Hubert continue à explorer les réminiscences de son passé, se penchant cette fois sur les premières désillusions sentimentales de l'adolescence. Les fines observations de comportement remplies de fraîcheur et de couleur qui caractérisaient son film précédent ont cédé maintenant la place à un témoignage nostalgique sincère et touchant, mais à la limite de l'anodin. Malgré une volonté évidente de ne pas verser dans le mélo, Hubert gâche quelque peu le plaisir du spectateur par l'académisme de sa mise en scène et par son idée saugrenue de plaquer une narration en voix off qui devient vite agaçante. Heureusement, les interprètes font preuve d'une sobriété adéquate.

Texte : Christian Depoorter

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